Max Radwell - Chaque philosophe aspire à devenir la philosophie [Terminée]

De taille moyenne, il mesure un mètre soixante-quinze. Vous allez me dire que c'est petit pour un homme mais, malheureusement, il n'a jamais pu changer ça. Une chevelure grise claire, il a décoloré ses cheveux à la faculté pour se donner un style atypique qu'il adore cultiver. La plupart du temps, ils tombent en bataille sur son visage fin et oval orné de deux yeux d'un bleu tirant vers le gris parfois, d'un petit nez droit et de fines lèvres. Son visage n'est pas vraiment féminin malgré son changement de sexe. Il se rase régulièrement pour faire propre face à ses élèves. Un sourire taquin et joueur étire ses lèvres la plupart du temps. Quand on descend, on décèle son cou nu et gracieux puis, ses épaules carrées. Il est taillé en V avec un torse et un dos plutôt musclé et pourvu d'abdominaux. Une fois transformé en homme, il a fait un peu de sport pour se donner un corps musclé pour une allure plus virile. Aucune trace de sa précédente poitrine, avec l'essor des nouvelles technologies, les opérations font un travail propre et sans cicatrice. Le trait de son bas ventre est creusé et son pubis rarement épilé par contre. Entre deux jambes musclées et fermes, un sexe féminin, son petit secret. Ses fesses sont fermes, elles aussi, c'est un beau gosse après tout et il a du charme. Sa pilosité est intacte au niveau des jambes. Concernant les vêtement, il opte pour un pantalon et une chemise pour les cours mais, pour sortir il est du genre jean large déchiré et t-shirt représentant des références vidéoludique, artistique ou humoristique.

C'est un philosophe ! Il prend la vie comme elle vient même s'il a quelques habitudes qu'il adore préserver. Comme Kant, il déteste se défaire de ses habitudes qui lui assurent une bonne journée (selon ses croyances). Max est donc plutôt superstitieux et facilement influençable par ses Maîtres penseurs mais, par personne d'autre. De manière générale, il est borné et impulsif, il ne faut pas critiquer ses croyances ni les théories qu'il prône (même s'il accepte d'en débattre) car il pourrait se mettre en colère. C'est le seul sujet qui le blesse avec son changement de sexe mais ça, personne n'est au courant n'est-ce pas ? Sinon, il est plutôt calme et résout les problèmes avec diplomatie que ce soit entre élèves ou professeurs. C'est d'ailleurs un professeur plutôt sympathique envers ses élèves, il n'est pas stricte mais aime la discipline et les classes calmes. Bien entendu, il peut punir quand il juge les actes graves. Le seul principe qu'il déteste et envers lequel il peut se montrer sévère est la ségrégation. Il déteste qu'un élève soit isolé, cela lui rappelle étrangement son passé. Avec ses collègues, c'est l'homme sympathique qui aime faire des blagues parfois osées et avec un humour noir ou salace. Du genre sans-gêne, il n'hésite pas à faire tout ce qui lui traverse l'esprit quitte à paraître étrangement bizarre. Cependant, il est légèrement introverti et n'est pas toujours du genre à faire le premier pas même s'il a fait d'énorme effort de ce côté là. Sentimentalement parlant, il a déjà connu peu de femmes et d'hommes. Quelques coups d'un soir histoire de se dépuceler mais, rien de sérieux. Il est du genre jaloux et possessif mais, il sait se calmer. Epicurien, il aime profiter de la vie que ce soit manger, boire, dormir ou coucher. Ainsi, il aura plus tendance à avoir des relations d'un soir mais, il n'est pas borné pour autant et peu tomber amoureux. Quelle psychologie complexe.

Tout commence en Amérique. Dans le Michigan. Dans une petite ville où le nom de Radwell est connu de tous. Radwell corporation, une entreprise de microéléctronique qui a percé par ses produits révolutionnaires et sa communication bien agencée. À la tête de cette entreprise, Monsieur et Madame Radwell, deux êtres qui s'aiment et du fruit de cette amour est née une fille; Maxine. Oui, une fille.

Jusqu'à ses trois ans, Max n'a aucun souvenir. Ses premières sensations, ses premières pensées c'est de la souffrance, un problème d'identité. À trois ans, les enfants se définissent eux-mêmes comme fille ou garçon, Maxine se sent homme et pourtant, c'est une petite fille. Elle joue avec des jouets pour garçons et détruit les poupées qui lui sont offertes voir, les massacre. Quand elle est en âge de choisir ses habits, elle affectionne les jeans larges, les t-shirt de garçon, les sweat et les baskets. Elle ne supporte pas les jupes, les robes et tout ce qui s'apparente au rose. Ce n'est pas un manque de goût pour la couleur, juste une répulsion psychologique qui lui rappelle la féminité.

Malgré cela, ses parents n'y portent que peu d'importance. Ils portent peu d'importance à leur enfant de manière générale, non pas qu'ils ne l'aiment pas, leur travail les accapare un peu trop. Elle est élevée par la gouvernante de la maison qui endosse aussi le rôle de la nourrice. Maxine vit et se développe normalement, ou presque. Inscrite dans une école privée pour enfant issu de famille aisée, elle a de bonnes notes à l'école; c'est une élève curieuse et investie. Cependant, son côté garçon manqué et différent suscite les moqueries et la pousse ainsi à l'isolement. Isolée, elle n'a que peu d'amis d'autant plus que son père lui explique souvent de ne pas faire confiance aux autres qui voudraient profiter de sa richesse.

L'isolement, ce n'est pas simple à supporter. Elle se plonge dans les livres; des romans, manuelles scolaires, des magazines, des biographies, des livres informatifs. Sa culture se développent, Maxine devient quelqu'un de très intelligent et pourvu d'une culture importante quelle soit générale, vidéoludique, graphique ou artistique. À l'école, elle a toujours des bonnes notes, en primaire, au collège et au lycée. Ses parents pourraient être fier d'avoir une jeune fille aussi parfaite, une enfant studieuse, docile, introvertie qui ne fait pas de bêtise mais, non. Quelque chose cloche chez Maxine. Son identité sexuelle; elle souhaite devenir un homme. Jugée comme un trouble mental par beaucoup de sexologue et psychologue, ce changement est dérangeant pour les parents. Si jamais quelqu'un venait à être au courant, leurs notoriétés en prendraient un coup.

Max doit ainsi attendre dix-huit ans pour pouvoir se lancer dans cette aventure. Quelle aventure ? Elle va changer de sexe. Malgré ses choix qui diffèrent des opinions de ses parents, ils chérissent toujours leur fille et lui procure argent pour ses études, loisirs et foyer hors de la maison pour éviter qu'un paparazzi surprennent la demoiselle qui sera bientôt un damoiseau. À sa majorité, la demoiselle se lance donc dans des testes médicaux pour juger des potentiels contrindications qui pourraient l'empêcher de changer de sexe mais, rien ne s'y oppose. À dix-neuf ans, elle se lance donc dans le phénomène d'hormonothérapie. En même temps, elle continue ses études, une licence de philosophie qui s'en suit d'un master et d'une thèse. Elle a toujours aimé la philosophie et ses débats qui critiquent les normes sociales. La philosophie prône la différence de pensée et Maxine pense différement.

À dix-neuf ans, l'homme trans (femme désirant devenir homme) commence donc à prendre des hormones masculines (testostérone) pour entamer son processus de changement de sexe. À côté, elle suit consciencieusement ses études et passe ses premières années sans problème. Pendant les vacances, elle voyage beaucoup pour découvrir le monde, ce n'est pas un problème quand on a des parents aisés. Elle découvre la Thaïlande, l'Inde, Doubaï et le Japon. En plusieurs voyages bien entendu. Les effets de son hormonothérapie se déploient plus ou moins vite et sont comparables à ceux de la puberté: changement de la voix, augmentation de la taille du clitoris, augmentation de la pilosité faciale et corporelle, arrêt des menstruations, etc. Quand elle atteint l'âge de vingt-deux ans, elle n'a plus rien de féminin à part son sexe et sa poitrine. Elle décide de se faire une ablation des seins pour disposer d'un torse d'homme. Maxine devient alors Max.

Changement d'identité devant la loi, elle devient Max Radwell. Ses parents trouvent qu'elle a gâché sa vie par ce changement et s'en suit beaucoup de disputes plus ou moins corsées. Le jeune homme fait parti des trans qui  se satisfont de ces changements ou de l’hormonothérapie, qui améliorent déjà leur qualité de vie sans opération. Il décide donc de garder son sexe féminin avec un clitoris plus gros qu'on masturbe différement et qui éjacule beaucoup plus de fluides. Une fois ses études terminées, sa thèse est excellente et on lui propose déjà des postes en tant que professeur-chercheur dans plusieurs universités du pays mais, il n'a pas envie de rester en Amérique. Les disputes avec ses parents vont de mal en pire, ses quelques amis le délaissent suite à son changement de sexe et il est très attiré par la culture asiatique. Régulièrement, il a pris des cours de japonais et décide finalement de partir enseigner là-bas.

Malgré un accent prononcé, il se débrouille bien là-bas et vit à l'hôtel pendant quelques temps à Tokyo, une ville qu'il affectionne particulièrement. Il a utilisé l'argent de ses parents pour venir vivre ici mais, compte bien trouver un emploi et gagner sa vie par lui-même. Beaucoup font l'éloge d'une école; Seika. Belle coïncidence, ils ont besoin d'un professeur en philosophie. Il postule, passe un entretien et présente sa thèse. Elle subjugue encore une fois son futur employeur et il est engagé. Sa nouvelle vie commence alors, en tant qu'homme, en tant que professeur mais, saura t-il survivre sans faire de dépression face à The Watcher ? Vous le serez en lisant mes RP's *sbaf*.