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 Ludwig Ackermann - Tu me cherches, tu me trouves [Terminé]

Ludwig AckermannLudwig AckermannHaunted by Nightmares...
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• Date d'inscription : 26/12/2013

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Age: 27 ans
Classe / Job: Université en Médecine / Serveur au bar See the light's
Logement: Près de Seika
Ludwig Ackermann - Tu me cherches, tu me trouves [Terminé] Empty
MessageSujet: Ludwig Ackermann - Tu me cherches, tu me trouves [Terminé]   Ludwig Ackermann - Tu me cherches, tu me trouves [Terminé] Empty03.05.14 2:56
Ludwig Ackermann

Nom :  Ackermann
Prénom : Ludwig
Age : 22 ans

Nationalité : De nationalité japonaise officiellement, moitié japonais moitié allemand.
Orientation sexuelle : Bisexuelle

Groupe : Fury is power

Classe : 1er prépa S
Club : Club de piscine
Situation financière : Riche
Baito / Fonction : Aucun
Logement : Appartement aux alentours de Seika

Personnage de l'avatar ? Trafalgar Law – One Piece

Keep a secret ? Il a perdu deux années de sa vie sur la drogue dur et tentatives de suicide dont il en a garder des traces à cause de la mort de personnes chères dans sa vie

En apparence je suis ...

D'une apparence banale ou presque, je suis plutôt grand, enfin pour les japonais, car ce serait plutôt dans la taille moyenne pour les allemands, c'est à dire un mètre quatre-vingt-un, grand ça oui, en plus de cela je suis plutôt musclé, bien que j'évite de trop en faire, mais j'ai une assez bonne carrure. J'ai des cheveux noir, mes yeux quant à eux sont d'une couleur naturellement grise, voir bleu parfois selon certains jours, autant le dire tout de suite, j'ai un certain nombre de cernes sous les yeux dû à mon manque de sommeil. Les traits de mon visage son plutôt doux la plupart du temps bien que je garde un côté très allemand avec la mâchoire très légèrement carré. Sur chacune de mes oreilles se trouve deux paires dorées de boucles d'oreille que je porte la plupart du temps. Finissons par mes tatouages tribaux, j'en ai sur les mains, les bras, et les avant-bras. Les bras et le torse, sur ses deux derniers c'est un tatouage en forme de cœur qui s'y trouve, et sur les doigts se sont des lettres, D, E, A, T, H formant le mot «DEATH», je ne pense pas avoir besoin de vous donner la signification. Quant au vêtement, cela peut varier, mais j’arbore le plus souvent un bonnet blanc avec des tâches de léopard dessus en sachant que je le porte plus souvent en hiver, voilà encore quelque chose où l'on peut me reconnaître de loin.

Et à l'intérieur ...
Chieur à votre service, je n'hésite surtout pas à embêter les gens lorsque l'envie m'en vient, allant d'un simple amusement à des poings. Si je n’aime pas votre tête, je n’hésiterais pas à vous le faire savoir, paroles, poings, tout se que vous voulez, t'en que je puisse vous faire rentrer dans la tête que je vous aime pas. Après, si vous me faite chier, je serais encore pire avec vous, j'aurais juste l'envie de vous frapper à chaque fois que je vous vois, donc éviter juste de me faire chier. De l'extérieur, il est bien vrai que je parais violent, je l'approuve, froid cela dépend, stresser par moment? Peut-être, t'en que vous ne décidez pas de connaître mon passé tout ne peut qu'aller bien, enfin, aux premiers abords. Si l'on gratte un peu, je suis un super pote à qui on peut faire confiance, et tous ceux qui sont des vrais amis à mes yeux, je les considère de la famille, donc faut pas y toucher, sinon c'est mon poing dans la mâchoire et tu vas le sentir passer. Je laisse jamais tomber un ami, sauf s'il me trahit, mais vaut mieux pas, bref, je suis toujours là pour un ami en besoin d'aide, je réponds toujours présent à un pote en détresse, après faut pas trop m'en demander non plus. Après si vous continuer de gratter un peu... Je peux être quelqu'un de super timide, quelqu'un de très doux, ou de maladroit pour exprimer mes sentiments par moment, c'est justement d'ailleurs pour me cacher de mes faiblesses que je me bats, alors que je pourrais paraître plus intelligent je le sais mais je suis devenue comme ça. Sous ma carcasse il y a un cœur d'or il paraît, donc bon, je vous laisse découvrir par vous-même si vous gratter assez loin.

Once upon a time ...
Ma vie est loin d'être intéressante de mon point de vue, mais si vous avez du temps à perdre pour que je vous relate ma vie c'est que vous n'êtes pas comme les autres. Ma vie commence le 12 janvier, un jour froid, dans une banlieue de Tokyo, enfin, je ne suis pas seul, j'ai une jumelle qui née avec moi, mon double que j'aime, nommer Luise, et Ludwig pour ma part, ses prénoms furent choisis par mon père. Tous deux nées d'un père allemand et d'une mère japonaise, ce n'était qu'une simple rencontre entre PDG, mais l'homme fut rudement amoureux au premier regarde tourner vers la jeune femme célibataire et comptable très bien payer de la société. Le PDG en avait pour un long moment, et c'était l'histoire d'un amour fou dont je ne vais pas raconter les détails. Un an, c'était le temps avant que nous ne naissions moi et ma jumelle, mais ce n'était que trois ans plus tard que nous devions nous séparer de notre père pour des raisons du travail, du coup on le revoyait rarement moi et ma jumelle. Mais il avait laissé derrière lui, un petit cadeau, une petite sœur plus exactement. C'était la plus grande joie pour moi et ma sœur, on était de vrai petit fou, on ne cessait de poser des questions. Sa naissance se fit le 14 novembre et se nomma Emiko, au moins grâce à cela nous avons pu revoir notre père.

Si l'on passait un peu à la partie études et autres... Eh bien, pas grand-chose, j'excellais dans la quasi-totalité des matières, notamment les matières scientifiques, mais j'étais une vraie furie au sale caractère, je cassais la gueule à ceux dont la tête ne me plaisait pas ou ne me respectait pas, et rare devenait ceux qui voulaient m'affronter, j'étais la terreur dans chaque école bien que je tentasse de me calmer petit à petit. En contre partit je me faisais facilement des amis, enfin, plus ou moins, j'en avais juste parce qu'ils avaient peur des représailles, mais sinon j'avais de vrais potes avec qui je pouvais faire les quatre cents coups sans problème. Je m'éclatais, je profitais, bref, j'étais toujours à fond. C'était bien aux alentours de mes 15 ans que je me fis tatoué d'ailleurs, avec l'accord de ma mère bien évidemment, c'est donc pour cela que je me retrouvais avec ses tatouages aujourd'hui. J'ai aussi appris à combattre en club, bien que cela ne suffît pas à calmer le fait de vouloir mettre des coups aux gens que je n’aimais pas, et je fis aussi parti des clubs de piscine où j'étais le meilleur, ayant déjà eu plus d'une compétition de gagner.

Pourquoi je me bats... Simplement pour ne plus me faire marcher sur les pieds. Autant dire qu'en maternelle j'étais doux comme tout, rien à me reprocher sur mon comportement, mais c'était en primaire, du moins en début, certains élèves n'hésitaient pas à me frapper, et je ne répliquais pas encore à cette époque, mais cela arriva très vite, et je n'hésitais pas à me battre, la violence fit finalement partie de quasiment tous les jours, s'il y avait quelqu'un que je n'aimais pas, je le faisais savoir.

Niveau amour... J'en ai eu une, au lycée c'était une fille du nom de Windy qui me tapa dans l’œil, une fille dans la même classe que moi, une fille que l'on disait jolie, une déesse à mes yeux, une fille que l'on disait naïve, moi je trouvais ça mignon et gentil, j'avais carrément chopé le coup de foudre avec cette fille, je pouvais pas m'empêcher de la regarder, et je sentais mon cœur battre plus fort en sa présence, et je réagissais différemment avec elle, voire même je me comportais maladroitement.

C'était d'ailleurs ce jour, ce jour dont je me souviendrais toute ma vie, on était le 15 juillet, j'étais en seconde année de lycée, et il était 17h21 exactement, je l’attendais sur un banc du parc que l'on connaissait bien, je lui avais donné rendez-vous par mail à 17h25. A vrai dire, j'étais à l'heure du rendez-vous au moins vingt minutes en avance, et je ne cessais de stresser, parfois je me levais pour marcher, parfois je me rasseyais d'un coup et faisais tapoter mes doigts entre eux ou bien mes pieds, je réfléchissais à comment lui dire, et je ne lésinais pas sur les solutions, après tout elle pouvait ne pas m'aimer... 17h27, deux minutes de retard et voilà que je m'inquiète, 17h30 elle arrive, pendant une minute j'avais eu l'impression que quelque chose de grave lui était arrivé, je lui souris, un peu nerveux, voilà que mon cœur commence à nouveau à s'emballer, une fois en face elle me dit:

-Excuse-moi du retard
-Ce n'est pas grave, lui répondis-je
-Bien, heu... Que voulais-tu me dire...?

J'avalais ma salive, alors ça y est, j'allais lui dire, en fait à l'instant je voulais juste m'enfuir loin, mais je ne voulais pas reculer! Sérieusement, moi, reculé face à ça?! Vous y croyez?!... Bah oui, j'avais reculé plus d'une fois, mais cette fois était la bonne. Mes joues commençaient à devenir roses, je sentais chaque battement de mon cœur dans mon corps, je réfléchis une dernière fois à la façon dont elle allait le prendre, je la voyais sourire et m'embrasser à vrai dire, mais je ne pouvais pas prévoir ça... Elle me sortit de ma pensée:

-Ludwig? Ça va? Tu es rouge, tu as de la fièvre?

Ah! Je prends trop mon temps!

-Non... balbutiais-je, je...

Elle hochait la tête sur le côté

-Ludwig... Si tu as quelque chose à dire, dit le clairement!

Je sentais mon courage se disperser, comment le dire? Un baiser? Non trop direct... Mais de simples mots... J'avais cette impression qu'elle allait les retourner en un rien de temps... Je ferme les yeux le plus fort possible, serrèrent mes poings, rassemblant le peu de courage en moi et dit clairement et nettement :

-Windy, je t'aime!

Après cela, je n'entendis rien, un silence de quelques secondes, j'ouvris à demi un œil, je la voyais, elle était rouge écarlate, elle avait les lèvres entre ouvertes mais ne prononçait pas un mot, ne savait-elle pas quoi dire elle aussi? J'avalais ma salive une seconde fois et me retourne de façon à être dos à elle en lui disant:

-Pardon, excuse-moi... J'aurais peut-être pas du dire ça... J'suis trop con, oublie ça.

Je pris mon sac et m'apprêtai à partir lorsque je sentis sa main se poser sur mon bras, je tournai mon visage vers elle et d'un coup elle m'embrassa, pendant un laps de temps je fus surpris du geste, avant de doucement profiter du baiser offert. Je sentais mon corps palpiter, mes lèvres dévoraient les siennes, mille et une sensation me faisaient ressentir tout le plaisir de ce baiser, d’interminables secondes agréables. Même si j'aurais préféré faire durer ce moment éternellement, nos lèvres durent se séparer et elle reprit :

-Tu n'es pas con... Tu m'as avoué tes sentiments et c'est courageux. Elle fit une pause avant de reprendre. Sache que ses sentiments sont réciproques

Je crois bien qu'à ce moment, je devais faire partie des hommes les plus heureux de la planète, comment décrire ce moment magique? Ces mots qui sonnaient si doux pour mes oreilles? Nous passions la soirée ensemble jusqu'à nous séparer et nous revoir, tout le temps, je ne pouvais plus passer une journée quasiment sans la voir.

Enfin, rien ne se passe, enfin si, mais rien de particulier, tout se passait bien, ma troisième année de lycée n'était que de chance, je réussis tout, j'avais de quoi passer à la suite sans problème, du moins c'est ce que je pensais...

21 mars, 15h24, j'étais en sorti avec ma copine, on faisait les magasins, on s'amusait, on s'embrassait, on s'aimait, bref, de vrais tourtereaux. A un moment, je saluai un pote croiser par hasard, ma copine quant à elle avait repéré un magasin sur le trottoir d'en face, je lui dis de faire attention et que je la rejoignais dans deux minutes, et peut-être n'aurais-je pas dû... Je suis en train de discuter avec mon pote lorsque j'entends un crissement de pneu, je tourne la tête, une fille est allonger sur le sol, c'est Windy, je crie son nom et cours à toute vitesse vers elle. Le conducteur, dont je n’aperçus le visage que pendant quelques secondes, lui est parti entre-temps, si seulement j'avais pu voir son visage, je lui aurais éclaté la face, mais là, il y avait plus important, j'appelais l'ambulance en espérant qu'ils arrivent en vitesse, je reste à côté de mon amour, je la rassure. Quelque chose de chaud coule le long de ma joue, quelque chose de mouiller... une... larme? Je restais là, je me sentais impuissant, j'étais là, en train de pleurer devant elle... Quelque temps plus tard, l'ambulance arriva enfin, elle fut rapidement emmener à l'hôpital le plus proche.

18h16, enfin des nouvelles... Mais de très mauvaises nouvelles... J'étais en train d'attendre avec ses parents, je me rongeais les pouces jusqu’au sang depuis le temps qu'il l'avait emmené... Que faire... J'étais pire qu'inquiet... Comment vivre sans celle qui fait battre mon cœur? Soudain, un toubib sortit enfin, je demandai son état, il ne répondit rien, et j'avais parfaitement compris, je baissai les yeux, il reprit en disant qu'ils avaient fait ce qu'ils avaient pu, mais je n’écoutai pas et partis simplement.

19h47, j'étais resté simplement dehors tout ce temps, je m'étais retenue à plusieurs reprises de pleurer, je retournais chez moi, ouvrant simplement la porte, personne... Pourtant ma mère devait préparer à manger, pourtant aucune odeur de nourriture ne planait dans l'air, j'allais jusqu'au salon, seul endroit où la lumière était allumée, et là... Ce n'était pour qu'horreur, les corps de ma sœur cadette et de ma mère gisait au sol, un homme était debout, souriant, et je l'entendis dire «Es hat eine große Familie, warum ich das Gefühl, dass ich noch nicht fertig... » (Il a une grande famille ce type, pourquoi je sens que je n’ai pas fini...) ... Pour tout vous dire, il avait une bonne gueule d'allemand, et il était aussi le conducteur de tout à l'heure... Il avait prononcé ses mots allemand, et je l'avais parfaitement compris, je regardais ma mère et ma sœur gisant sur le sol, puis le type qui avait une arme à la main, puis sans réfléchir, dans ma rage la profonde, j'allais le frapper, j'allais rapidement vers lui, il fut étonné de la rapidité et n'eus pas le temps d'esquiver ou parer mon coup, poing atterri directement dans sa mâchoire, je sentais son os craquer sous les doigts, je portai un nouveau coup pour lui donner un coup de poing dans le ventre, assez violant pour qu'il crache du sang et s'écroule à genoux en faisant tomber son arme, je n'hésitai pas à prendre un objet à mon porter et de lui donner un coup assez violent dans la nuque, j'avais eu cette impression de la briser, je continuai à porter des coups, finalement, le type saignait pas mal, il gisait au sol, je le regardais, mes yeux étaient humides et remplis de rage. Je lâchai l'objet et m'enfermai dans ma chambre, je foutis un bordel pire que ce que je faisais d'habitude avant de cogner violemment les murs, en criant, criant le plus fort possible ma rage et mon désespoir, mes larmes coulaient le long de mes joues. Ce n'était qu'après une bonne heure que je cessais de porter des coups des plus violents au mur et de crier. Je m'accroupis dans un coin, je me recroquevillais, je n'avais plus de voix, et mes larmes elles arrivaient encore à couler.

Combien de temps j'étais resté là? Une heure? Un quart d'heure? Une nuit? Je ne fis même plus attention au temps, je n'entendais même plus ce qu'il y avait à l'extérieur... Je n'avais donc pas fait attention à ma jumelle qui rentrait en trombe dans ma chambre, en pleurant, elle vint me prendre dans ses bras, me demandant ce qui s'était passé, je ne répondis rien, je ne voulais rien dire, mon état ne me le permettait pas. On restait là, ma jumelle appela mon père pour qu'il vienne au plus vite à la maison en lui décrivant ce qui s'est visiblement passé. Je passai la soirée dans mon coin, tandis que Luisa tentait tout pour me remonter le moral, ou bien de me faire manger, rien à faire, je ne parlais pas, ne souriais pas, je restais dans un état... végétatif on va dire. J'arrivais tout de même à m'endormir tout de même, mais c'était encore pire, je cauchemardais sur ma journée avant de me réveiller plusieurs fois. Le lendemain, j'étais resté enfermé, sans manger, ayant à peine bu, et la nuit je cauchemardais à nouveau, hurlant dans la nuit, je n'entendis pas les bruits pas jusqu'à ce que l'on ouvre la porte, d'un mouvement  je reculai et me cognai contre mon mur regardant l'arrivant, c'était mon père qui se rapprocha en douceur, prononçant doucement mon nom, je plaquai ma main sur mon visage qui pleurait encore, mon père s'assit sur le bord de mon lit avant de me tirer pour me prendre dans ses bras. Il ne dit rien, pas un mot, juste des gestes qui voulaient me rassurer. Je laissai un flot de larmes continuer de couler avant de m'arrêter et de me rendormir à nouveau.

Je me réveillai le matin, sans avoir fait de nouveau cauchemar, je restais tout de même fatigué, mais me rendormir étais pourtant impossible, je m'assis sur mon lit et remarquai mon père, assit sur la chaise de mon bureau, le coude poser sur la table, la tête dans sa main, avait-il veillé sur moi le reste de la nuit? Dans tous les cas, il était endormi. Je me levai et allai le réveiller doucement, il grommela un peu

-Was ist los? (Que se passe-t-il?)

Je souriais, bien que tristement, en l'entendant parler allemand, cela faisait longtemps, si je ne comptais pas la nuit dernière, que j'avais entendu sa voix grave.

-Rien, il ne se passe rien, va donc dormir dans ton lit, tu dois être fatigué du voyage, dis-je avec un petit sourire

Il laissa un peu de temps avant qu'il ne se lève et qu'il ne sorte de ma chambre, je me rassis sur le bord de mon lit en réfléchissant un peu avant de descendre. J'arrivais dans la cuisine, la faim au ventre, cela faisait depuis quasiment deux jours que je n'avais pas mangé, et je vis ma jumelle assise sur une chaise et lorsqu'elle me remarqua elle bondit et me pris dans ses bras

-Bordel, je me faisais un sang d'encre! Qu'est-ce qui s'est passé pour que tu sois comme ça? Demanda-t-elle en serrant de plus en plus son étreinte sur moi
-Un bien rude journée... répondis-je sans plus

Elle ne demanda pas plus de détail, elle se sépara de moi en me tenant les mains et en me regardant dans les yeux, comme si elle cherchait une réponse dans mes yeux pourtant vides à ce moment, avant de détourner légèrement le regarde pour regarder entre l’œil et l'arcade sourcilière comme elle avait l'habitude de faire pour éviter de regarder droit dans les yeux les gens, puis elle reprit ;

-Tu veux quelque chose de particulier pour manger ? Je suppose que tu n'es pas venu à la cuisine pour rien, dit-elle en se tournant pour aller préparer de quoi manger
-Non, j'ai juste faim...

Je ne demandais rien de plus que de manger un peu, un silence suivit. Le salon avait été nettoyé de fond en comble par ma jumelle peut après que mon père avait vu les morts. Silence complet sur ce qui s'est passé, nous n'avons même pas prévenu la police je crois, après je ne sais pas ce qu'ils ont fait des corps, et cela m'importait peu en fait.

Peu de temps après, mon père devait repartir, ma jumelle partait avec lui, à vrai dire elle voulait faire des études en France, question de qualité d'études même si elle ne comptait pas tout de suite reprendre. La mort de notre mère et de notre sœur nous avait terriblement affectés, mais ce n'était pas pour autant qu'on devait être faible, il fallait être fort et surmonter cette épreuve, du moins c'est ce que disait mon père, mais ce n'était pas lui qui avait vu des êtres chers mourir devant ses yeux... Pour ma part, je restais seul au Japon, mon père pris tout de même le temps de me déménager aux alentours de Seika à l'époque et de prendre en charge les payements. Malgré les nombreuses paroles de mon père et de ma jumelle qui sont de me dire d'oublier cette histoire et de faire comme si rien n'avait changé, pour moi tout à changer, mon monde a été bousculé, rien n'était plus pareil, je n’allais plus revoir le sourire de ma sœur cadette, plus voir le visage de ma mère, plus sentir la chaleur de mon aimé... Je n'avais de cesse d'avoir les mêmes pensées, je restais chez moi, enfermé, mangeant à peine, je n'avais plus envie de rien. J'étais dans la tristesse, la solitude, le désespoir. Personne n'avait été là pour moi, personne ne pouvait m'aider, les uniques conversations avec mon père ne suffisaient pas à me sortir de ces ténèbres auquel je faisais face. Mais je n'étais pas complètement enfoncé, je n'avais pas encore fini de m'apitoyer sur mon sort.

J'avais fini par sortir au bout de deux mois, par simple besoin de base, mais à vrai dire j'avais rencontré un de mes amis sur le chemin de mon retour, je fis semblant d'aller bien, je mentais, puis il me posa une question, une question à laquelle je me souviens très bien, cette question qu'il me dit au creux de l'oreille : « As-tu déjà testé les drogues ? ». Machinalement j'avais répondu non, et à la question suivante j'aurais dû aussi répondre non, cette question « Tu veux tester ? » j'aurais dû répondre non, mais j'eus un moment d’hésitation et j'ai répondu oui, il m'accompagna jusque chez moi, me montra les drogues qu'il avait, me montra chaque détail de comment il faisait chaque chose avant de m'en laisser une certaine quantité. J'avais testé, j'avais goûté à ces choses, et puis rapidement je continuais à en prendre, non pas que j'en étais addictif, mais se serait plutôt pour me permettre d'oublier on va dire. Cela avait rapidement dégénéré bien évidemment, cette fois c'était bel et bien définitif, je n’allais sûrement pas sortir de cette situation avant un très long moment. Drogues, alcools, deux tentatives de suicides échouées et terminées à l'hôpital, mon père ne comprenait pas, je répondais rarement au téléphone, pour raison que je lui cachais tout cela. Mais bon, il fallait bien que je sois pris en flagrant délit.

C'était un jour qui était devenue comme les autres pour moi, alors que je me shootais avec un joint, que j'étais complètement out, j'entendis plus ou moins une porte s'ouvrir, puis se claquer après une bonne minute. Je n'avais vraiment pas fait attention, c'était après deux insultes allemandes et le fait que l'on m'ait attrapé par les cheveux que je me rendis vraiment compte de quelque chose, mon père était là, et il comptait bien « me foutre une grosse claque » pour me rendre compte de mes conneries. Allant à la salle de bain et me mettant l'eau froide sur la tête, j'eus un instant l'impression de perdre l'équilibre et le souffle coupé, mais cela me réveilla bien au moins. J'entendais mon père gueuler contre moi, n'hésitant pas à mettre quelques insultes au passage pour me dire qu'il était vraiment énervé. Ses paroles ? Simple : « Espèce de couillon ! Fallait forcément que tu fasses ce genre de connerie hein . Tu me déçois Ludwig ! Tu es franchement con d'avoir fait ça ! Tu peux me dire pourquoi t'as fait ça d'ailleurs ?! » Et d'autres choses dans le même registre. Quand l'eau eut enfin fini de couler, mon père me lâcha, il n'hésita pas à me montrer dans le miroir, et je remarquai combien j'avais changé, j'avais des rides creusées sous mes yeux, des joues creuses, je remarquai ensuite que mon corps était bien frêle. Alors que je me regardais dans la glace, mon père me demandait « est-ce que c'est mon fils ça .! Est-ce que c'est toi ? » J’entendais sa voix se tarir, alors que mon regard se dirigeait vers lui au travers du miroir, j'avais vu qu'il avait les larmes aux yeux. Il lâcha prise puis partit, pour ma part je restais quelques secondes debout avant de m'écrouler au sol, même mes jambes ne me faisaient plus tenir debout tellement que je ne suis plus sur le droit chemin.

Je ne sais pas combien de temps j’ai pu rester dans la salle de bain, une heure voire deux mais pas plus je pense. Lorsque je me relevai, je me regardai un instant dans le miroir. « Ce n’est pas moi… » Disais-je à répétition, je me redressai un peu et regardai un peu plus mon corps. J’avais maigri, horriblement maigris, depuis le temps j’avais perdu tellement de volonté que je m’étais laissé mourir. Après un bon quart d’heure en plus, je retournai dans le salon, arriver à celui-ci, je regardai longuement mon père, il était affalé sur le canapé, il avait cet air absent, complètement ailleurs, je regardais la salle, il avait ouvert les fenêtres pour dégager les odeurs et avait mis à la poubelle les drogues. Je regardai ensuite le sol et dis

-Pardonne-moi… Père…
-Tu m’as déçu Ludwig, me répondit-il
-Je le sais…
-Mais c’est aussi de ma faute
-Non, tout est de la mienne…
-Si j’avais été plus présent, rien de cela ne serait arrivé
-Non, c’est moi, je n’ai pas été assez fort

Mon père fini par se lever et venir se placer en face de moi

-Les évènements que tu as vécus, tu ne pouvais pas les supporter seul, il aurait fallu que je sois là, je n’aurais jamais dû m’absenter, du moins pas aussi longtemps, j’aurais dû être là pour t’aider…

Je ne dis plus rien, je gardais la tête baissée, je me mordais la lèvre qui saigna de suite après que mes dents soient passé dessus et sentaient des larmes monter à mes yeux, lorsque je sentis la main de mon père se poser sur ma tête et l’autre passer autour de moi. Mon père me serra contre lui, et je ne pus retenir mes larmes, me voilà entrain de pleurer dans les bras de mon père, l’une des rares fois d’ailleurs.

-Excuse-moi Ludwig… Excuse-moi, entendis-je de la voix de mon père

Je ne dis rien, je ne fis que pleurer, mon père lui ne dit rien de plus et me serra dans ses bras. Après au moins une bonne dizaine de minutes où l’on ne pouvait qu’entendre mes sanglots, je finis par me calmer, et de la part de mon père un simple « Je resterai avec toi… »

Rapidement ma jumelle fut au courant de mon état actuel, elle qui n'en savait quasiment rien depuis qu'elle était aller étudier en France, maintenant je me retrouvais avec des appels de sa part.
Les mois qui suivirent furent un vrai calvaire, il fallait que je reprenne un train de vie normal, et cela n’était pas aisé. Il fallait que je me passe de la drogue auquel je m’étais habitué, il fallait que je réapprenne à me servir des choses correctement, manger de nouveau correctement, réapprendre à vivre. Je dû bien me faire engueuler un peu plus d’une fois, mais mon père supportait cela, mon père avait plus ou moins compris la solitude dans laquelle j’avais vécu, et il me pardonna mes erreurs.

J’avais pus me reprendre, après de longs mois, j’avais perdu espoirs, mais mon père était là, et puis j’ai revu aussi des amis, même si l’on se voit plus ou moins de loin. Maintenant, je revis, tel un phénix, j’ai su me reprendre et reprendre chaque geste du quotidien que je faisais. Mais malgré tout, les évènements passés resteront à jamais gravés dans ma mémoire, et jamais ils ne s’en iront, ils sont même encore présent, encore vif, très vif, ils hantent mes cauchemars, d’où mon manque de sommeil.

Aujourd’hui, je veux pouvoir travailler, je reprends donc les cours en première année de prépa, je retourne dans mon lycée à Seika, et maintenant j’espère pouvoir un minimum oublier mon passé et penser à mon avenir.


Le joueur
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Age : c'plus un secret maintenant x)
Ancien ou nouveau ? ancien ~
Comment avez-vous connu le forum ? ~


Dernière édition par Ludwig Ackermann le 04.05.14 12:57, édité 1 fois
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AnonymousInvitéInvité
Ludwig Ackermann - Tu me cherches, tu me trouves [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Ludwig Ackermann - Tu me cherches, tu me trouves [Terminé]   Ludwig Ackermann - Tu me cherches, tu me trouves [Terminé] Empty06.05.14 12:45
Hey !!!

Voilà enfin une fiche terminée !

Merci d'avoir ajouter la petite phrase à propos de ta jumelle :3

Tu es donc Validé !! Je t'ai créé ton appartement autour du Lycée, je t'ai ajouté à ta classe et j'ai recensé ton avatar.

Pour le club, celui de piscine n'étant pas encore créé, tu devras attendre pour le rejoindre (et tu n'es pas obligé d'en choisir un autre, l'avantage d'être en prépa :3)

Je pense que j'ai tout dis et bienvenue parmi les Fury !
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