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 when everything's blurry #ft. Flynn Payne

Kayline WilliamsKayline WilliamsPossession de Vladimir
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MessageSujet: when everything's blurry #ft. Flynn Payne   when everything's blurry #ft. Flynn Payne Empty27.08.17 13:25

when everything's blurry ft. Flynn Payne


Night Club





La foule. Ça m’entoure, m’encercle et m’oppresse. Cette foule me touche et m’écrase. Elle me serre et m’emporte dans un mouvement que je suis incapable de suivre. Je regardais ces visages qui m’entourent et qui, comme le mien, semblent dans un autre monde. Je suis perdue dans cette foule et me sens pourtant si seule. Alors que tous les corps se touchent et se balancent, je suis seule ; et je regarde les gens. Je suis immobile et fragile dans cette agitation. Je suis le calme dans la tempête.

Vous avez déjà essayé de faire pause dans votre vie, de vous arrêter un instant et d’observer le monde autour de vous, de voir les choses continuer à vivre tandis que vous êtes immobile ? Voir qu’au final, vous n’êtes rien de plus qu’un pion dans une société en mouvement permanent qui pourrait très bien se passer de votre existence. Personne n’est unique ; les gens se ressemblent tous. On suit l’évolution de notre vie qui nous amène à être tous les mêmes, comme un mécanisme identique qui nous entraîne. Allez dans un endroit public, arrêtez-vous et regardez les gens qui vous entourent. Ils sont tous pareil. Ils prennent tous le même chemin, ils ont tous la même expression sur leur visage, ils font tous les mêmes actions et tout cela est parfaitement normal car ils sont entrainés dans ce processus d’harmonie et d’homogénéité sociale qui nous pousse à ne pas être différent. La différence est effrayante et inconvenante. La différence n’est pas normale.

Il était approximativement une heure du matin et voilà ce qu’étaient mes pensées alors que j’étais là, dans cette boite de nuit où je n’avais jamais mis les pieds, au milieu de la foule en mouvement, parfaitement immobile ; et j’observais la masse de corps en symbioses les uns des autres qui se mouvaient sur une musique techno improbable. Encore une fois, j’avais cette impression étrange d’être dans ma vie d’avant, quand je devais sortir en douce pour participer aux soirées ; et j’avais presque encore cette sensation d’excitation et d’angoisse à l’idée de braver les interdits. Les boites de nuit japonaises n’étaient pas tellement différentes des boites de nuits anglaises – mis à part certaines musiques, et bien évidemment que j’étais entourée de japonais et non pas d’anglais – ; les gens avaient l’air béats et stupides tout autant qu’à Londres. C’est un autre monde où l’on est libre et où l’on se sent tout puissant. On boit et on danse, on se mêle à la foule et on a plus peur du jugement ; puisque tout le monde fait exactement pareil.

Un sursaut ; on m’avait prise par l’épaule et j’étais sortie de mes pensées. Un japonais plus grand que moi un peu éméché était en train de se pencher ; de plus en plus proche de moi. Il prononça quelque chose en japonais dans mon oreille ; et je secouais la tête « I don’t understand, sorry ». Il m’avait agrippée par le bras et avec un réflexe je reculais, pourquoi il me touche ? Il m’agrippait fort et ça me plaisait pas, il me montrait la piste du doigt « dance ? ». Il se rapprochait de moi et je reculais ; lâche-moi. Je fis non de la tête et d’un coup sec retira sa grosse main suante de mon bras. La tête qui tourbillonne ; ou était-ce le monde autour de moi qui bouge ? Les deux verres que j’avais bu me montaient à la tête ; et je décidais d’aller m’en rechercher un troisième. Je fis demi-tour devant le mec et me faufila rapidement entre les corps entre collés. Il cria quelque chose ; sembla me suivre un instant puis me perdre. Je suis pas assez bourrée et beaucoup trop jolie pour m’intéresser à toi, désolée.

J’avais atteint le bar et commandais un autre verre ; n’importe quoi pourvu que je puisse me mettre un peu d’alcool dans le sang. J’avais faim et chaud ; même si j’avais des vêtements légers. J’avais opté pour un simple top rouge à fines bretelles avec un short en tissu noir taille haute. Je n’osais pas mettre de talons ; pour la simple raison que si j’en mettais, je dépasserai la plupart des gens présents dans cette boite, alors que de base je ne suis pas très grande moi-même. Il manquait vraiment d’hommes grands ici. J’avais laissé mes longs cheveux libres et m’étais même un peu maquillée ; j’avais essayé d’accentuer mon regard, sans réellement savoir si ça marchait vraiment. Et honnêtement, je m’en fichais un peu. J’avais fait ça pour moi, parce que j’avais envie de me faire un peu jolie et de sortir m’amuser. Je m’étais levée ce matin avec une impression étrange que cette journée allait être productive ; et j’avais au final passé la journée dans mon lit en enchaînant les clopes et cafés. Je n’avais pratiquement rien mangé et je le sentais ; l’alcool semblait prendre possession de tout mon corps assez rapidement.

J’attendais mon verre accoudée au bar, dont le comptoir était imbibé de bière à ma gauche. Un mec complètement bourré semblait raconter une histoire incroyablement ennuyeuse à une femme (qui acquiesçait de la tête sans vraiment s’y intéresser) et il faisait de grands gestes pour expliquer ses dires ; probablement. Une giclée de bière s’écoula non loin de mon bras et j’eus le réflexe de l’ôter avant d’être touchée ; mais dans le mouvement j’avais heurté doucement mon voisin de droite avec mon épaule. Je tournais la tête vers lui pour m’excuser ; et tout devint un peu flou autour de moi. Je n’entendais plus l’homme qui racontait son histoire, la musique semblait être passée en sourdine et j’étais perdue dans les yeux verts du jeune homme qui se tenait à quelques centimètres de moi. J’ai oublié un instant de respirer ; mais repris mes esprits avec un clignement d’yeux. Ma tête tournait ; ce devait être l’alcool. Je glissais une mèche de cheveux derrière mon oreille et souris à cet inconnu.


« Excuse-moi. »




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MessageSujet: Re: when everything's blurry #ft. Flynn Payne   when everything's blurry #ft. Flynn Payne Empty27.08.17 20:23

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Ft. Kay ♥
Il était minuit passé. Le jeune peintre australien avait les yeux qui le brûlaient et avait travailler depuis un moment dans la pénombre de son appartement. Depuis quelque temps , il était obsédé par le portrait et n'arrêtait pas d'en faire. Il passait ses journées de weekends à prendre des photographies de passants pour trouvé un ou deux visage à peindre pendant la semaine entre deux beuveries et deux appels téléphoniques .  C'était un travail de longue haleine et le jeune homme ne trouvait pas de fin à sa série Il n'en pouvait plus de peindre depuis si longtemps sans avoir ne serait-ce pris une pause. De plus , il était  à cours de bière et bosser sans bière , c'était vraiment compliquer pour lui. Le jeune homme attrapa une cigarette et l'alluma , il jeta un oeil à sa montre et soupira. A cette heure-ci , plus aucun bar n'était ouvert. Il serait donc obliger d'aller dans une boite de nuit pour pouvoir se bourrer la gueule. Peu importe , la migraine était déjà présente de toute façon , alors bruit assourdissant ou pas , au moins il pourrait boire.

Il écrasa sa cigarette et se leva de sa table de travail , laissant derrière lui sa peinture inachevée dans ce grand appartement vide et sans charme qu'était le sien. Le jeune homme attrapa une chemise qui traînait sur son canapé et enfila un pantalon en jean noir. Il descendit en vitesse de son petit appartement. Il  ne faisait pas froid mais la bouffée soudaine d'air frais fit frissonner l'australien il marcha un peu vers le coin le plus animé de Ginza, ne préférant pas prendre sa voiture de peur de conduire totalement ivre mort et entra dans une boîte au hasard, de toute façon il n'avait pas de préférence , il voulait juste être saoul , oublier qu'il s'ennuyait , observer la masse sans âme de la jeunesse dorée de  Tokyo se brûler les ailes dans leurs  nombreux excès. Il ne jugeait pas , à sa façon aussi , il était dans l’excès , lui non plus ne savait pas vivre modérément  , c'est ce qui faisait à un certain point , la particularité du Japon. Flynn comme on pouvait s'en douter n'était pas très fan de ce genre de choses. Les boites de nuits ce n'était pas du tout son truc, bien au contraire, l'odeur de  la sueurs , les gens qui criaient , la musique assourdissante , il  ne s'y sentait pas bien. Il se sentait étouffer et observer , bizarrement.  Et pourtant il était là. Pourquoi ? Parce qu'il était  seul mine de rien. Et qu'observer les gens lui rendait sans doute un quelque chose d'inspiration. Sans en être vraiment sûr , il allait souvent dans des endroit qu'il n'aimait pas. Juste pour se rassurer, pour être sûr que parfois , il pouvait ressentir des choses. Il se sentait vide et dépasser, il  avait l'impression de donner  seulement à son travail et son alcoolisme et à rien d'autre. Parfois , la tristesse devenait trop dure à supporter. Il n'arrivait même plus à peindre aussi naturellement qu'avant , quoi qu'il ait repris depuis quelque temps , ses efforts semblaient être réduit à néant. La seule chose qu'il pouvait faire , c'était accepter le fait que sans Nög , il était perdu et mort de l'intérieur.


La foule était dense , sans doute parce qu'on était le weekend, les gens s'amusaient en groupe, ivres et souriant, tandis que l'australien sondait l'immense piste de ses grands yeux perçant, toujours aussi peu souriant. Il était déjà là depuis une vingtaine de minutes , au bar , accouder et froid , comme habituellement. La migraine qui lui tranchait le crâne ne semblait pas partir et pourtant , l'alcool le faisait déjà se sentir mieux. Flynn soupire et pense  à Nög . Il se dit qu'il a besoin de quelque chose de plus fort , qu'il aimerait bien boire à en tomber parterre parce que de cette façon , il pourrait au moins vivre un peu plus tranquillement. Il ne remarque pas vraiment les gens autours de lui. La musique avait-elle toujours été aussi forte dans les boites de nuits ? Est-ce qu'il avait toujours aussi mal au crâne ?  Il ne remarque la fille au long cheveux bruns que lorsqu'elle se cogne doucement à lui et qu'elle se tourne. Elle est belle. Vraiment , vraiment belle.  Le jeune homme avait toujours préférer les femmes blondes mais, pourtant cette fille est vraiment jolie. Plus jeune de quelques années , encore toute lisse et pourtant , il y a quelques choses dans les yeux maquiller de noirs de la jeune femme qui la rends un peu plus adulte. Elle sourit et le jeune photographe la dévisage sans savoir quoi dire. Il ne sourit pas en retours mais  lui fais signe de la tête. A t-il toujours été attiré si facilement par une femme ? Il n'en est pas sûre et c'est peut-être l'alcool qui parle mais il sait en tout cas que sa jolie voix chantante qui lui crie des excuses le pousse à vouloir un peu plus d’interaction sociales autre qu'obligatoire.


« Excuse-moi. »


Sa voix résonne dans son crâne et Flynn hausse les épaules. Sa moue curieuse au visage. Il aimerait bien la photographier , cette fille.  Capter son regard si étrangement attirant sur pellicule L'australien à toujours aimer photographier les femmes sans trop savoir pourquoi , il lui semble que la beauté d'une femme se représente aussi bien sur toile que sur pellicule. En général, le jeune homme avait d'ailleurs toujours aimer la compagnie de femmes. Sans avoir vraiment été un coureur de jupon ni un dragueur invétérer , il n'était pas spécialement du style à dire non. A n'importe quelle femme l'abordant ou lui plaisant , il n'avait jamais été du style à draguer et pourtant il avait toujours eut un certain succès. Peut-être simplement parce qu'il n'était pas du genre à se jeter sur les filles , qu'il les écoutaient et qu'il n'essayait pas d'être une personne qu'il n'était pas pour plaire. Il se laissait simplement aller à la conversation et parfois, se laissait simplement aller à la situation. Laissant les filles aller à leurs rythme tout en restant disponible et attentif. Il lui réponds une première fois que ce n'est pas grave mais se rends compte que sa voix est complètement couverte par la musique. Il n'est pas habituer à parler fort , généralement sa voix porte naturellement. Il s'approche de son oreille et tente d'une voix calme de se faire entendre dans la cohue de la boite de nuit pleine à craquer.


« -  Ce n'est pas grave. Flynn. Je t'offres un verre ?»
lui dit-il , la voix peu sûre.


Le jeune homme ne se souvient plus quand était la dernière fois qu'il avait dragué délibérément une fille. Il ne se souviens pas non plus de quand était la dernière fois qu'il ne l'avait pas fait simplement pour draguer une fille et non pour tenter vainement d'oublier son ex petite amie mariée. Il lui tends une main pour la serrer et s'allume une cigarette.

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MessageSujet: Re: when everything's blurry #ft. Flynn Payne   when everything's blurry #ft. Flynn Payne Empty28.08.17 15:58

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Night Club


Etait-ce les basses de la musique qui cognaient dans ma tête ou l’alcool que j’avais bu ; je n’en savais rien. A vrai dire à ce moment-là, j’avais l’impression de ne plus rien savoir. J’avais la tête vide et j’entendais le sang affluer dans mes veines au rythme des battements de mon cœur ; mon cœur qui battait vite, très vite – trop vite. Tout autour de moi était devenu futile et je n’arrivais pas à détacher mes yeux des siens si verts, si profonds mais qui semblaient étrangement éteints comme s’ils avaient cessé un jour de briller. Il paraissait plus âgé que moi, et avait ce visage qu’on ne voit qu’en rêve. Il ne souriait pas mais son regard ne lâchait pas le mien ; comme une attraction invisible. Il s’était approché de moi – et pendant un instant j’ai senti son souffle contre ma nuque ; tandis que ma respiration à moi s’était arrêtée le temps d’une demi-seconde.


« Ce n'est pas grave. Flynn. Je t'offre un verre ? »


Je ne savais pas si c’était de la drague ; m’offrir un verre ? oui, ça l’est – mais venant de lui, ça me paraissait peu crédible. Il me tendait sa main que je pris dans la mienne doucement ; dans un geste délicat. Et un sourire, léger – « t’es plus belle quand tu souris » on m’avait dit ; et là je voulais que ce Flynn me trouve belle. Il relâcha ma main pour s’allumer une clope, et je l’observe avec une moue envieuse. Moi j’ai pas fumé de la journée ; il m’attire d’autant plus avec cette chose interdite coincée entre ses lèvres. Il attendait une réponse ; que je lui apportais avec un acquiescement. Un mouvement en avant et j’effleurai ses cheveux de ma bouche, pour m’approcher de son oreille. Offre-moi un verre ; ou offre-toi tout entier à moi. –


« Moi c'est Kayline. Enchantée de te connaître, Flynn. »


J’avais contrôlé ma voix pour qu’elle soit la plus douce possible ; et revint à ma position initiale. Ces quelques mots qui suffiraient à lui faire comprendre que j’acceptais d’entrer dans son jeu ; pour m’y perdre certainement. Son visage cachait quelque chose ; et si je n’avais pas été si pompette je m’y serais attardée pour trouver ce qu’il renfermait. Mais là, je n’avais pas envie de réfléchir. Je voulais me laisser aller – me vendre corps et âme à ma liberté et profiter de ce moment.

Il avait une certaine classe, et un charme fou. Je m’attardais sur les détails de son visage ; les mèches de cheveux qui lui tombaient devant les yeux, son nez retroussé, ses longs cils. Tout ce qui devait suffire à faire chavirer une femme en trois secondes. Sa clope me faisait envie, et lorsqu’il la détacha de ses lèvres j’attrapai doucement son poignet et, dans un geste lent sans qu’il ne lâche le tube de nicotine, j’approchais ma bouche pour en glisser le bout entre mes lèvres. Je fermais les yeux et aspirais une latte ; dieu que j’en avais eu besoin – et mes yeux se rouvrirent pour replonger mon regard dans le sien, tandis que je laissais la fumée s’échapper de ma bouche avec un demi sourire. Ma tête tournait – et c’était bien.

Flynn. Juste un prénom, pas de nom – comme un coup d’un soir que tu ne vas pas rappeler. Il avait l’air brillant ; et j’avais envie de savoir ce qu’il faisait ici, qu’est-ce qui l’avait amené à venir dans cet endroit de débauche ; seul – comme moi. Qu’est-ce qui n’allait pas dans sa vie. Car au final, l’alcool c’est pour oublier. On s’y noie et on s’y perd, comme un courant trop profond qui vous entraîne au fond des abysses. Je me demande à quoi il pense, qu’est-ce qu’il aime et ce qu’il fait de ses journées. Où il vit et qui il aime. Parce que même derrière ses yeux voilés ; je vois qu’il aime. Alors je me demande où elle est ; et j’arrête d’y penser. –

Nos verres étaient arrivés et je fis tinter mon verre contre le sien en souriant. Il n’y avait probablement rien à fêter, mais quelques minutes auparavant j’étais seule au milieu de la foule et maintenant nous étions deux ; alors pour moi c’était suffisant. Je n’avais pas envie d’être seule, je n’avais plus envie d’être seule alors je suppliais le ciel pour que ce Flynn reste encore un peu avec moi ; qu’il ne me quitte pas comme tant d’autres l’avaient fait avant lui.



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Flynn PayneFlynn PayneValet de Vladimir
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MessageSujet: Re: when everything's blurry #ft. Flynn Payne   when everything's blurry #ft. Flynn Payne Empty28.08.17 23:53

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Ft. Kay ♥

Ses yeux le transperce. Elle sonde le fond de son âme étirant sur ses lèvres rouges un sourire que le jeune australien jugea charmant. Il pense aux sourires de Nö. De la façon qu'elle avait de remettre ses cheveux si long sur le côté lorsqu'elle lui parlait. Ses sourires joueurs tout comme ceux satisfait d'une chose que le jeune adolescent n'avait jamais compris. Il était sans doute trop jeune. Ou peut-être qu'il n'avait jamais vraiment chercher à savoir plus que ça. Les lumières multicolores  de la boite de nuit et la foule dense et dansante lui donnait l'impression d'être dans un autre monde. Il se demande ce que ça lui ferait de tomber amoureux de nouveau. Se demande s'il est possible de tomber amoureux de quelqu'un d'autre lorsqu'il aime déjà plus qu'il n'en faut une femme déjà marier depuis longtemps.  Ça n'a pas d'importance s'il est capable d'aimer ou pas. Le jeune photographe sait s'abandonner. Il le fait bien. Il le fait souvent. Ça ne le dérange pas d'appartenir à quelqu'un d'autre. Tout entier. Ça lui éclaire pendant quelques heures l'esprit. Elle est belle. Un visage doux et un regards qu'il n'aurait jamais penser croiser de nouveau. Le genre de regards qui le ferait tomber habituellement. S'il n'aimait pas déjà une personne follement, il aurait pu tomber pour elle. Si il n'était pas hanté jours et nuits par une seule et même femme, il aurait pu, même sans alcool, même sans espoir de quitter son morne quotidien, venir charmer cette fille. Mais dés la première fois qu'il avait vu Nö, il avait su tout de suite que toutes les autres femmes, si belles, si intelligentes , si extraordinaires qu'elles puissent être paraitraient toutes fades à ces yeux.  Mais si Flynn avait du mal à l'avouer, croiser le regards de la jeune femme, sans doute encore étudiante , lui rappela la première fois qu'il eut croiser celui de la russe. Si bien qu'il en fut réellement décontenancer.

Flynn n'avait jamais eut des goûts très compliqué en matière de femmes. Il les aimaient aux cheveux long et particulièrement blond quoi qu'il puisse trouver une femme brune tout a fait si ce n'est plus belle encore qu'une blonde. En général, le jeune homme avait surtout une appréciation particulière des femmes aux jolis chevelures. Sans trop savoir pourquoi. Il aimait les belles mains, aussi. Et surtout , il aimait les regards des femmes. Les regards comme celui de la jeune femme en face de lui. Un regard brillant d'intelligence. Profond. Il les aimaient plutôt fines et élancée quoi que les formes ne le dérangeait aucunement. Il aimait surtout les cheveux et les yeux d'ailleurs. Le reste semblait passer en second plan. Elle avait tout. Elle était vraiment jolie. Elle s'approche de lui et il frissonne lorsque de sa petite voix claire elle prononce son propre prénom. Kayline.  Flynn se sent prendre son demi-sourire habituel alors qu'il allume une cigarette et reste droit à l'observer. Il n'a jamais été très doué pour draguer. Et il n'a surement jamais été très doué non plus pour discuter. Il reste souvent là a admirer les femmes et les laisses prendre la possession de son être. Souvent , elles aiment son côté mystérieux et souvent , lorsqu'il boit beaucoup, il arrive enfin à parler.  Il n'est pas très drôle, il le sait mais il sait tenir une conversation et il sait lâcher des phrases bateau qui plaisent aux filles les plus simples.

Il observe la jeune femme et détache de ses lèvres, la cigarette qu'il garde pourtant habituellement pincée entre ses lèvres. Et alors que de ses grands yeux elle le sonde en attendant son verre, elle lève une main vers lui pour lui attraper le poignet. Elle à la peau douce et ses gestes sont maitriser. Flynn se sent devenir con, son sourire s'étends sur son visage alors que la jeune femme tire sur sa cigarette, laissant une trace indélébile de rouge à lèvres sur le filtre. Il tourne les yeux vers la foule pour ne pas penser plus longtemps à entendre cette fille lui hurler son nom. C'est bizarre, lorsqu'il était adolescent, il entendait souvent les adultes dire que cette obsession pour le sexe passait avec l'âge, alors que pour l'australien, elle s'intensifiait. Autant que son goût pour l'alcool fort, autant que cette envie de vivre vite sa vie. Il se consolait de sa solitude, de son échec, de sa tristesse, de ses mauvaises journées dans un verre d'alcool et du sexe. Et parfois- souvent- dans les deux. Il aimait aimer une femme. Il aimait se sentir juste quelques heures, bête et perdu dans le monde de quelqu'un d'autre.  Mais elle, c'est encore différent. Elle donne des envies bestiales, il y a quelque chose qui le perturbe. Peut-être parce qu'elle veut bien rentrer dans son jeu. Peut-être parce que tout comme lui, elle se perd dans des endroits bonder de monde pour oublier qu'il n'y a que le vide mise à part ça.

Les verres des deux jeunes gens arrivent et Flynn les paient, lui tendant le sien. Elle trinque avec lui un sourire aux lèvres. Il comprends qu'elle veut être charmée. Il connait ce regards pleins d'attentes incertaines. Et alors qu'elle porte le verre à ses lèvres, le jeune homme pause son cocktail sur la table et s'approche enfin d'elle pour reprendre la parole. Il effleure de la main son poignet et fait un pas en avant pour se coller presque à elle , sans non plus être trop collant. Ou déplacer. Il mord sa lèvre inférieur pensif , il s'est approcher d'elle mais ne sais pas quoi lui dire.


«- Tu es seule, ici ? Tu es vraiment jolie. »
finit-il par lâcher.

S'il pouvait, l'homme lui aurait prit la main et l'aurais emmener loin du bruit, loin des lumières envoutantes , loin de tout le monde en entier. Kay était tout comme son ex copine l'avait été 5 ans plus tôt , le genre de femme avec qui le photographe se sentait exister plus fort. Elle était sans trop savoir comment l'expliquer , une sorte de mirage. Une affabulation. Elle est seule et fait apparition dans sa vie comme ça, elle a ce regards qui lui montre qu'elle n'a pas peur, de l'étincelle dans ses yeux. Il caresse du bout du pouce le poignet de la jeune femme et finit par se  reculer un peu et porter aussi son verre à ses lèvres. C'est tout ce qu'il peut dire pour l'instant. Il sait bien que c'est une approche minable, et il sait bien qu'il n'est pas doué pour ces choses là. Surtout parce qu'il n'a pas vraiment envie de connaitre cette fille. Il a surtout envie de l'entendre soupirer dans ses oreilles. De la voir dormir nu dans son lit. Il veut la prendre dans ses bras et il veut qu'elle le déteste à la fin. La base d'une relation saine. Selon lui.



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MessageSujet: Re: when everything's blurry #ft. Flynn Payne   when everything's blurry #ft. Flynn Payne Empty30.08.17 23:01

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Night Club


Ma journée déjà avait commencée de la plus étrange des façons. J’avais marché toute la nuit dans les rues et somnolé toute la journée dans mon lit. J’avais maudit le soleil de se lever ; et pendant mon court sommeil, j’avais rêvé que je n’étais plus seule, que je ne le serais plus jamais. Je m’étais évanouie dans mes draps sans même prendre le temps de me déshabiller. J’ai souvent rêvé de lui, de ses bras et de son odeur. Je ne l’ai pas aimé mais il avait rendu une période de ma vie plus belle. Je ne l’ai pas aimé parce qu’on savait tous les deux que rien n’allait durer. Il est à des milliers de kilomètres et parfois je pense à lui. C’est rapide et irrationnel. Mais il m’aimait et il était là. Et parfois quand je me dis que j’aimerais ne pas être seule dans mon lit, j’aimerais qu’il soit là. Juste pour me serrer dans ses bras et pour me dire que tout ira bien, toujours.

C’est peut-être pour cela que je me prêtais au jeu de me mêler à la foule des boites de nuit, juste pour ne pas être seule. Cette grande ville inconnue m’effraie, et même si jusqu’à maintenant la solitude n’avait jamais été un problème pour moi, j’avais l’impression de la ressentir fois mille, abandonnée au milieu de tous. En aucun cas je n’avais la fureur de trouver quelqu’un qui aurait des bras assez affectueux pour que je puisse m’y plonger sans n’avoir plus rien à craindre. Mais parfois je ressentais ce manque ; de me blottir, de toucher, de caresser, d’embrasser. J’avais face à moi un homme qui pourrait m’apporter tout cela – et la tentation était forte. Mais je voyais dans son regard un manque d’autant plus poussé que le mien. Un mal qui le rongeait du plus profond de son être, et dont je n’aurais pas la prétention de penser que je pourrais y changer quelque chose. Cela n’empêchait en rien qu’une tension assez spéciale s’était installée entre nous ; et je me rappelais qu’il fallait que j’arrête de trop réfléchir.

Plus il s’approchait, plus je sentais mon cœur s’affoler et lorsqu’il me touche ; son contact si doux et brûlant à la fois enflamme mes joues. Il s’approche encore et se mord la lèvre comme s’il réfléchissait à quoi me dire. Je comprends qu’il n’a pas l’habitude. Il ne drague pas ou peu. Suis-je une exception à la règle ? Ou bien il a besoin de s’oublier ce soir ; pour ne pas penser à quelqu’un d’autre. Je m’en fiche. Ou alors je ne m’en fiche pas. Je n’en sais rien. Je n’ai pas la tête à réfléchir et mes pensées sont brumeuses. Je vois flou quand il s’approche et je sens sa chaleur à son contact sur mon poignet. Je sens son odeur quand je suis proche de sa nuque et j’ai envie de le serrer contre moi. J’ai envie de me blottir, de le toucher et de lui dire que tout ira bien, toujours.


« Tu es seule, ici ? Tu es vraiment jolie. »


Un frisson, et je le vois me murmurer ça au creux de l’oreille dans un silence de mort qui flotterait autour de nous. Je nous vois seul dans une pièce l’un face à l’autre et plus dans une boite de nuit bruyante et énervante de mouvements. Puis il se recule et le bruit reviens, la réalité. Non je ne suis plus seule puisque tu es là – j’ai envie de lui dire. Je sais que je suis jolie – j’ai envie de lui dire. Mais oui je suis seule, et je suis jolie uniquement parce que je me suis faite jolie. Je ne suis qu’une âme perdue qui erre sans savoir où aller. Et tu m’as peut-être trouvée au milieu de tous les autres ; mais en fait, toi aussi tu es seul ici.


« Oui. Merci. Je ne sais pas vraiment ce que je fais dans cet endroit. »


Pause. J’avais dit ça avec un léger sourire, après m’être approchée autant qu’il s’était reculé quelques secondes auparavant. Ma main s'était posée sur son épaule et je m'étais mise sur la pointe des pieds. Dieu qu'il était grand, et je souris un peu plus largement en repensant à la remarque que je m'étais faite juste avant ; qu'il manquait des hommes grands dans ce pays. C'était le destin, dieu qui était clément avec moi, pour une fois. Mes doigts glissèrent doucement jusqu'à son cou et redescendirent vers son épaule.


« Et toi, que viens-tu oublier ici ?»


Un sourire, encore. J'avais fait attention de ne pas dire "qui viens-tu oublier ici", ça n'était pas ce qui m'intéressait. Je me reculais et le sondais de mes grands yeux bruns en remettant des mèches de cheveux derrière mon oreille, et je baissais les yeux en direction de mon verre encore aux trois quarts rempli. Après ce verre, je serais ivre.



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Flynn PayneFlynn PayneValet de Vladimir
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MessageSujet: Re: when everything's blurry #ft. Flynn Payne   when everything's blurry #ft. Flynn Payne Empty31.08.17 21:50

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Ft. Kay ♥

Flynn s'éloigne d'elle et finit son verre d'une traite. Il veut se donner du courage ou au moins se détendre. Ça fait si longtemps qu'une fille ne lui a pas fait de l'effet, vraiment d'effet. Autre que celui de juger qu'esthétiquement , la fille en face de lui était belle.  Non, il parlait d'une attirance physique, plus primaire, moins logique et explicable. Quelque chose qui ne s'apprends pas dans les livres, qui ne se voit pas dans les films. Une chose qu'on ne peut pas expliquer avec la philosophie ou avec la connaissance. Il n'y avait pas vraiment de pensée logique , ni même vraiment avec des mots. Ça n'est ni de l'amour , ni une attirance commune. C'est quelque chose qu'on ne nomme pas. Ça n'est pas saint parce que ça n'est pas compréhensible. Flynn aime ce sentiment. Il aime ressentir ce genre de chose parce que c'est rare. Et parce qu'au moins , il oublie pendant un instant qu'il est amoureux de quelqu'un qui ne veut plus de lui depuis un bon moment.Elle lui fait un sourire et il sent qu'il a une chance avec elle. Au moins ce soir en tout cas.

Flynn se demande s'il doit vraiment continuer. Il se demande si c'est raisonnable de se laisser charmer à ce point là de nouveau. Et si ce n'est pas dangereux. Il n'est pas prêt à être déçut encore une fois. Et il n'est pas prêt a s'attacher encore. Parce qu'il aime trop Nö. Et qu'il ne peut pas aimer quelqu'un d'autre. Il n'est même pas sûr de pouvoir un jour d'ailleurs. Et si il s'attache et qu'on le fait souffrir de nouveau comme on l'a fait souffrir, il n'arrivera pas à s'en remettre. Il n'en a pas vu beaucoup des filles. En dehors de Naomi , avec qui la relation et les attentes sont assez claires. Il l'apprécie énormément et il pense que c'est réciproque mais ni lui, ni elle n'ont envie de plus. Et ne sont capable de plus d'ailleurs.

« Oui. Merci. Je ne sais pas vraiment ce que je fais dans cet endroit. »


Il hausse les épaules un air compatissant au visage «-moi non plus». Il dit ça sans s'approcher , il n'est pas sûre qu'elle l'ait entendu. Il soupire. C'est vrai, ça. Qu'es ce qu'il fait là déjà ? Mise à part sa douleurs au crâne et son envie d'alcool, il n'avait pas de vraie raison d'être tout seul dans une boite de nuit. Ceci étant dit, ça devait être suffisant. Son alcoolisme était souvent une bonne raison pour lui de sortir. S'il n'aimait pas autant boire, il aurait sans doute passer les cinq dernières années chez lui à peindre et le reste du temps au boulot.

Elle s'approche de lui et pose une main sur son épaule. Elle lui montre qu'elle accepte la proximité d'un geste assez clair. Elle se rapproche encore un peu plus de lui et son visage va se nicher dans son cou. Elle est sur la pointe des pieds. Evidemment, il est immense. Il passe une main sur sa hanche pour la soutenir. Tiens, elle sent une odeur familière.  Quelques chose de fleurit ou de sucré, il n'est pas bien sûr de savoir bien le définir. Elle balade ses doigts entre son épaule et sa nuque et Flynn ne peut pas s'empêcher de sourire comme un con.

« Et toi, que viens-tu oublier ici ?»


Son sourire s'efface. Est-ce qu'elle a compris qu'il était triste ? Est-ce qu'elle a compris qu'il venait se noyer dans l'alcool et certainement pas dans l'idée de rentrer avec quelqu'un comme la plupart des jeunes saoul et affamé d'amour. Car si c'est le cas ,elle est aussi intelligente qu'elle est jolie et elle est très jolie. Si ce n'est pas le cas, peut-être qu'elle aussi est là pour s'oublier. Peut-être que c'est ça qui  les rapprochaient. Peut-être qu'elle aussi , elle était triste et seule et peut-être qu'elle aussi , elle avait besoin d'avoir quelqu'un au moins un temps. Juste pour ne plus avoir à ressasser sans cesses les mêmes choses encore et encore. Oublier ses problèmes et apprécier le simulacre d'amour, d'acceptation, de plénitude que ce genres de rencontres peuvent apporter.  Il a toujours la main sur ses hanches et lui avait sourit. Juste un peu. Juste pour lui montrer qu'elle avait vu juste. Elle avait reculer et l'avait observer de ses grands yeux -sonder même. Il avait plonger son regard dans le sien. Il n'avait rien à cacher. Rien en tout cas qui puisse lui nuire. Il n'était ni marié , ni en couple et elle était certes plus jeune mais, elle était majeure et bien portante. Il voyait d'autres femmes de temps en temps mais, elles ne se souciaient généralement pas de qui il pouvait voir lorsqu'elles étaient absentes. Il lui prends doucement la main et l'attire vers lui. Il se mord de nouveau la lèvre inférieure mais, cette fois, c'est plus pour s'empêcher de l'embrasser tout de suite que parce qu'il hésite. Il n'a plus envie d'hésiter. Il a envie de partir et d'oublier le monde. Au moins quelques heures. De penser à quelqu'un d'autre qu'a lui et Nög.

«- Je viens oublier qui je suis. Tu veux m'y aider ?»


Il baisse encore un peu le visage vers elle , il ne sait pas ce qu'il fait , il a juste envie de l'embrasser. Il est proche et il sait très bien que pour elle, ce n'est sans doute qu'un jeu. Peut-être même qu'elle est le genre de fille qui drague pour se faire payer des verres. Et après tout, est-ce que c'est vraiment un problème ? Ils sont proche l'un de l'autre. Flynn oublie qu'il ne devrait pas l'embrasser si vite et s'en souvient au derniers moment. Il recule son visage sont demi-sourire presque satisfait au visage et se tourne vers le bar de nouveau pour recommander un verre. Vite, il faut qu'il soit ivre. Plus ivre encore que ce qu'il est déjà. Parce que c'est plus facile quand on est ivre, de se livré et de lâcher prise. Il commande des shots et une bière , lui fais signe qu'elle peut en boire avec lui.  Ce soir c'est un grand soir, parce que ce soir il oublie la souffrance qui le torture. Complètement. Alors, il boit, levant haut son verre vers elle , un grand sourire aux lèvres, un sourire qu'il veut sincère.

Un shot, puis deux puis trois et enfin, enfin il arrives vers son sentiments de plénitude. Celui qui fait qu'il n'arrive pas à arrêter de boire. Il est ivre et heureux. Un bonheur qu'il connait bien. Un qu'il regrette le lendemain. Mais un dont il ne se passerait pour rien au monde. Il s'approche de Kay de nouveau et baisse la tête vers elle pour l'embrasser.


Flynn P #Seika
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MessageSujet: Re: when everything's blurry #ft. Flynn Payne   when everything's blurry #ft. Flynn Payne Empty03.09.17 18:10

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Night Club


« Je viens oublier qui je suis. Tu veux m'y aider ? »


Il avait raison, cet endroit était parfait pour s’abandonner, changer de personnalité et faire des choses que l’on n’aurait jamais pu faire à l’extérieur, juste le temps d’une soirée. Quelques heures où le temps s’arrête ; comme une bulle où l’on entrerait pour se déconnecter du monde réel. Flynn voulait oublier qui il était le temps d’une soirée, et je me disais que moi aussi, ça me ferait du bien de laisser derrière tous les soucis du quotidien. Il m’avait attirée vers lui, en se mordant la lèvre inférieure. Merde, il était vraiment sexy là. Son regard reflétait une envie certaine, et son visage ne cessait de se rapprocher du mien. Si proches, que je sentais son souffle se mêler au mien – il va m’embrasser, et je sens mes joues s’enflammer de plus belles.

Et mes yeux plongés dans les siens ; je capte une hésitation. Il hésite. Il pense à elle. Son expression semble dépeindre un conflit dans son esprit, et je donnerais tout pour savoir ce qu’il pense. Il l’aime cette fille et il sait qu’il sera toujours lié à elle. L’envie que j’avais vu dans ses yeux quelques minutes auparavant était pourtant réelle, mais peut-être que cette histoire n’était pas finie et qu’il avait simplement l’impression de faire quelque chose de mal. Peut-être aussi se disait-il que c’était rapide, que nous venions à peine de se rencontrer et qu’il serait peut-être inconvenant de déjà passer à des choses plus sérieuses ? A vrai dire, personnellement, je m’en fichais. J’étais ici pour oublier le reste, et ce garçon me faisait envie. Il m’avait demandé si je voulais l’aider à s’oublier – oui. C’est comme si j’étais ici pour ça. Que ce n’était peut-être pas un hasard que l’on se retrouve tous les deux au milieu de cette grand boîte de nuit, le même soir, seuls tous les deux avec le même but.

Mais il s’était reculé, et j’en eu presque le souffle coupé. J’essayais de ne pas trop faire sentir ma déception ; de toute façon il ne me regardait plus, à présent. Il venait de commander de nouveaux verres au bar, et je le remerciais par la pensée – oui, oui j’en avais besoin, et vite. Je réfléchissais encore beaucoup trop, et ça devait cesser. Quand on réfléchit, comment s’abandonner ? J’avais besoin de faire le vide dans mon esprit, de me laisser aller et surtout de me lâcher. J’avais envie de danser, de m’amuser, de rire et – qu’il soit à mes côtés. Les verres arrivent et Flynn me fait signe de me servir. Sans me faire prier, j’attrape un verre et le regarde lever haut le sien, un sourire absolument radieux aux lèvres ; signe qu’il a, lui aussi, décidé d’arrêter de réfléchir. Les shots se multiplient, lui va vite et je suis difficilement son rythme ; mais au deuxième j’ai déjà l’impression que ma tête part en vrille. Je ris – et je ne sais pas trop pourquoi je ris. Je ris et me sens bien, et mon compagnon d’un soir semble enfin délié de la chaîne qu’il trainait depuis le début de la soirée. Il me regarde, et il sourit. Il est beau. Il s’approche. Et il m’embrasse.

Explosion dans ma tête. J’en oublie presque de fermer les yeux sous la surprise, et clos mes paupières une seconde après. Ses lèvres sont douces. Je me remets sur la pointe des pieds pour être toujours plus proche de lui et mes mains se glissent derrière sa nuque. Il doit sentir mon cœur battre tellement il cogne fort à travers ma poitrine – le moment toujours excitant d’un premier baiser, surtout avec un –presque– inconnu. L’alcool m’était vraiment monté à la tête maintenant et j’avais l’impression de ressentir mille fois la chaleur et la satisfaction que m’apportait ce baiser.

Les gens continuaient de vivre autour de nous mais c’était comme si le temps s’était arrêté. Et après un certain moment, mes lèvres se détachèrent doucement des siennes pour former un petit sourire malicieux. J’avais encore les joues rosies. Un petit rire s’échappa de ma bouche en remarquant qu’il avait une trace de rouge à lèvre sur la lèvre du bas. Je léchais le bout de mon pouce et essuyait doucement le coin de sa lèvre pour en enlever le rouge. Je me retournais vers le comptoir du bar pour prendre mon troisième shot et inspira un grand coup. Le temps de me retourner vers le jeune homme, j’attrapais doucement sa main et me dirigeais à reculons vers la piste de danse.


« Viens danser avec moi ! »


J’avais envie de m’enfoncer dans cette foule et de danser à en perdre mon souffle avec lui. J’avais envie qu’on s’amuse et qu’on profite. J’avais envie d’oublier et de ne penser qu’à nous.



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Flynn PayneFlynn PayneValet de Vladimir
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MessageSujet: Re: when everything's blurry #ft. Flynn Payne   when everything's blurry #ft. Flynn Payne Empty18.09.17 0:23
« Viens danser avec moi ! »

À peines leurs lèvres se détachent-elles que Kay l'entraine dans la foule épaisse que le jeune homme dépasse d'une tête au moins. Il se laisse entrainer, encore un peu hébéter, ne sachant pas trop quoi faire au milieu de toute cette foule de gens. Il n'a jamais été un très bon danseur, il n'a d'ailleurs jamais aimer ça. Adolescent, lorsqu'on l'invitais et qu'on arrivais à le convaincre de venir, il se mettait toujours le plus loin possible de la fête pour jouer à la console et picoler. Et quoi que maintenant, le jeune homme n'était plus un enfant, il était toujours aussi mal à l'aise. Il n'avait jamais été douer pour la proximité. D'autant qu'il n'avait jamais vraiment essayer. Alors, il reste là , planter comme un piquet, se sentant complètement con et il l'observe dansé. Elle est jolie quand elle danse. Elle ondule au milieu de tous ces gens sans visage et le jeune australien ne me peut pas s'empêcher de sourire. Même s'il se sent con et qu'il a l'impression d'être une perche. La foule en mouvement lui fait encore plus tourné la tête. Et c'est peut-être de ça qu'il à besoin. Il a encore le goût des lèvres de la jeune femme sur les lèvres. Il lui sourit un peu plus et l'attrape par la main pour l'approcher de lui et suivre les mouvement de ses hanches lui-même. Oui , il ne sait pas danser. Oui, il a l'air ridicule. Oui, il se sent con. Mais putain, ça lui fait du bien. De vivre sans problèmes. D'avoir l'impression de faire parti de la masse, de s'y fondre et de s'oublier. C'est sans doute de ça qu'il a besoin et c'est sans doute pour ça de toute façon qu'il est là. C'était pour ça, n'est-ce pas ?

Oui. Et même s'il ne pouvait jamais s'empêcher de penser à Nög , il savait au moins qu'il pouvait passer des moments sans que ce ne soit trop douloureux. Est-ce qu'il commençait peu à peu à s'en remettre ? Il n'en était pas sûr. Il savait néanmoins que si Nö réapparaissait, il ne pourrait pas s'empêcher de vouloir la voir. De vouloir entendre sa voix et de vouloir encore , juste un peu, juste au moins une fois, la peindre. Kay aussi, il aimerait bien la peindre. Il imagine bien la jeune femme endormis , son visage fermé et ses yeux clos encadré par sa jolie chevelure brune. Il savait bien que c'était peut-être peu conventionnel d'avoir envie de peindre toutes les personnes qu'il rencontrait. Et dans un sens , il comprendrait largement qu'on le trouve bizarre. Il comprenait pourquoi. Mais il était comme ça.

Plus la musique avance et plus l'alcool circulant dans son corps semblait être présent. Et moins il n'avait de mal à danser. Après un bon moment , il finit par prendre la main de Kay et l'entrainer au bar, commandant deux bières fraiches et prenant une cigarette dans son paquet et l'allume. Il a chaud, genre vraiment chaud. Le jeune homme sent qu'il est rouge et suant, il détache un bouton de sa chemise et prends une grande gorgée de bière. Il fait un sourire à la jolie brune et s'approche de son oreille.

«- C'est la première fois que je danse. Ça se voit je pense.» Il fait un sourire amusé et hausse les épaules
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