RHYS LOWE

 Nom : Lowe [Love]
 Prénom : Rhys [Riss]
 Age : 31 ans

 Nationalité : Anglaise (et non pas Irlandais malgré son amour du vert)
 Orientation sexuelle : >Indécisexuel

 Groupe : I'm working here

 Situation financière : Aisé par ses parents qui lui envoient toujours un peu d'argent malgré son age
 Poste : Professeur d'anglais
 Logement : Petit appartement à quelques pas de l'école

Personnage de l'avatar ? Kougami shinya - psycho pass

Keep a secret ?

Dix marques blanches sur le torse que j'essaie de cacher.

Si on te dit "TheWatcher" tu réponds?

Euh.. The qui ? Je parle anglais mais là ce ne me dit rien !

En apparence je suis ...

Pfff, il me faut toujours trois heures pour me coiffer le matin.. Faut dire que j'aime bien cette petite longueur, qui énerve lorsque quelqu'un veut me décrire.. Trop courts pour être longs, trop longs pour être courts. En attendant, je ne peux pas les laisser comme au réveil.. une véritable catastrophe. J'essaie de mettre du spray fixant pour les maintenir en bataille et ça m'oblige à le faire mèche par mèche.. ce qui ne rend pas la chose aisée, c'est que leur noirceur, noir de jais, ne reflète pas du tout la lumière.. Je me regarde dans le miroir.. c'est loin d'être glorieux. Je n'ai pas à me plaindre, j'ai la chance d'être assez grand (1m80) et très taillé, trop taillé peut-être.. jusqu'au visage, fin mais anguleux. J'ai vraiment le visage fatigué.. j'ai du mal à me rappeler la tête que je faisais avant.. et la lumière maladive du néon n'aide vraiment pas à me donner un meilleur teint.. pâle comme un mort. Je détourne les yeux de ce cadavre qui me devisage, je m'habille comme presque tous les jours, un jean noir, une chemise noire et une veste verte sombre, qui ne manque pas de surprendre et peut eventuellement faire croire aux autres que je peux être jovial. Enfin.. le vert c'est ennuyant à accorder.. En fait toute ma garde-robe est noire à l'exception de ces quelques pièces vertes. Je regarde une dernière fois, mon corps blanchâtre effacé par ma tenue et la veste verte me donne effectivement un peu plus de vie... je n'assume jamais le regard des autres...

Et à l'intérieur ...

A cause de ça.. je ne sors que très peu. Le contact social ne me déplait pas, au contraire, j'aime être entouré de personnes plus uniques les unes que les autres mais c'est aussi une épreuve à chaque fois.. vont-ils accepter mon apparence.. mon silence ? Ca ne devrait pas être si difficile, j'arrive à affronter les élèves.. cela fait combien de temps maintenant que personne ne s'est moqué de moi.. je n'arrive plus a compter.. j'ai toujours peur que l'on découvre mes marques qui me font honte et qui me hantent. Ceux qui sont venus me parler disent que je suis ouvert, serviable etc... j'essaie surtout de faire au mieux pour que l'on ne se moque pas de moi. C'est une peur.. une phobie.. bien que je n'aie jamais trouvé de nom pour celle-là.. Les autres me prennent pour un sociopathe, froid et silencieux. Je suis peu colérique mais terriblement sensible, mais je me retiens. Je prend sur moi et je craque le soir, seul dans ma chambre, là ou seul le tableau de la reine peut se moquer de moi.. et je n'ai jamais entendu Elizabeth rire.. ce qui m'inquièterais, superstitieux comme je suis, je pourrais croire à un fantôme.. et ca y est je divague.. incapable de rester sur un sujet plus de cinq minutes tant que celui-ci n'est pas entièrement sérieux.. je laisse libre cours à mes pensées et si une idée me vient, elle sera prioritaire.. quitte à laisser le reste en plan.. ce qui n'avance vraiment pas mon bouquin, en partie autobiographique, en partie romancé.. entièrement en chantier.

Once upon a time ...

Je me demande parfois comment j'ai tenu jusque là.. mes amis peut-être, les deux seuls à m'avoir supporté pendant toute mon enfance. Elle n'était pas horrible au début. Mes huit premières années.. mes parents, en angleterre, m'apportaient de l'amour, ce dont j'avais besoin, j'étais dans une petite école de campagne agréable, fleurie et où les personnes venaient s'instruire volontairement.. rien à voir avec les écoles publiques bondées de Londres ou de Winchester.. et puis "eux" sont venus et m'ont emporté.. kidnappé. Les conditions de la rançon simples : A chaque heure qui passait je recevrais un coup de fouet. Au bout de 48h.. j'étais mort. Heureusement mes parents sont arrivés en "à peine" dix heures avec la somme demandée.. quelques milliers de livres. Une chance qu'ils fussent aisés. Mais j'ai toujours ces marques sur mon torse.. ces dix veinures blanchies par les années qui zèbrent mon torse et que personne hormis les médecins et mes parents n'ont vues. Oui.. je.. euh.. n'ai jamais eu à les montrer à quelqu'un d'autre.. mais j'ai depuis toujours peur des moqueries et du regard des autres..

Même pendant mes études, le plus difficile à été les cours de sport.. le passage aux vestiaires était une véritable torture. Toujours à m'effacer, à m'esquiver, prier pour qu'il y ait une douche privée selon les gymnases... Hormis ça je m'en suis toujours bien sorti, et au milieu des moqueries de mes camarades, qui n'ont pas amélioré mon complexe, sur ma "présence de corps, et absence d'esprit" (noté dans un de mes bulletins), mes seuls répères étaient mes deux amis, Luka et Jane... en plus de mes profs qui ont toujours été géniaux.. C'est peut-être pour ça que j'ai voulu être prof, cette image d'intouchable de l'école et de la société, et aussi parce que si j'étais toujours fermé sur moi.. Je n'hésitais pas une seconde à expliquer à Jane ce qu'elle ne comprenait pas (elle ne comprenait jamais rien) et Luka faisait toujours remarquer qu'il n'avait pas l'impression que ce soit moi devant ses yeux, comme un "esprit de l'apprentissage" ouvert et tendre. S'il le dis...

Et malgré tout ça, je n'étais jamais parti de mon village natal.. le problème c'est que à force tout le monde nous connait, et il n'y a plus de place pour changer, on est pris dans un carcan, et quel que soit le sens dans lequel on prend la pente, il ne fait que nous y pousser... dans mon cas, c'était la descente direct dans le fossé. Alors j'ai tout plaqué vers mes 24 ans, pris l'argent que j'avais accumulé à vivre dans les locaux de l'école (une simple chambre mais pratiquement gratuite) et je suis parti pour le japon, ce pays qui me faisait rêver par sa beauté et ses légendes... et aussi le fait que en visant grossièrement, c'était le point le plus loin de mon village sur le globe. Le petit problème ? Je ne parlais pas un mot de Japonais mais bon, tout le monde parle anglais non ?

Quelle erreur.. l'anglais ça permet de se débrouiller pour commander une glace ou un repas à grand renfort de langue des signes.. mais pour les choses plus abstraites ou serieuses, c'est presque mission impossible. J'ai eu de la chance de rencontrer ce vieux gentleman anglais venu passer sa retraite, "sous les cerisiers en fleurs" comme il aimait dire, qui m'a appris grossièrement les rudiments du japonais et j'ai ensuite eu le temps en sept ans d'affiner un peu ma connaissance de la langue. Evidemment 7 ans c'est long.. surtout sans travailler.. Alors j'ai dû me trouver un job, principalement de magasinier, on me pointait du doigt un produit, on me donnait l'argent.. ca allait, même pour un gars qui ne parlait pas la langue, parce que je ne pouvais simplement pas mais aussi parce que j'étais toujours renfermé sur moi même.. et les longues nuits à penser à ce dans quoi je m'étais lancé ne m'aidaient pas à m'ouvrir aux autres. Cette année j'ai decidé de reprendre ma vie de prof et quelle n'a pas été ma surprise de voir que mon école en Angleterre... était en fait très bien cotée internationalement. Alors un diplome major de promotion venant de là-bas, plus une expérience d'enseignant dans la même ecole plus le bonus naturel de tout natif lorsqu'il enseigne une langue étrangère, qui ne l'es pas tant que ça pour lui par conséquent.. c'était un coup de chance que tout ces points s'alignent pour m'offrir un poste dans une école d'élite.. qui dit élite, dit salaire convenable.. c'est tout ce qu'il me fallait pour commencer à revivre, de quoi peut-être sortir et avec un "chez moi" dans lequel je n'aurais pas honte d'inviter quelqu'un.

Les débuts à Seika étaient du coup assez difficile, par mon incapacité parfois à expliquer clairement certaines idées, mais la motivation d'avoir la chance de pouvoir m'en sortir m'a poussé à me donner a fond dans l'apprentissage du japonais.. bien que j'essaie de garder mes cours entièrement en anglais.. peut-être pour me proteger inconsciemment des moqueries..

Le joueur

Prénom / Pseudo : Julien / Azthe
Age : 20
Ancien ou nouveau ? Tout nouveau
Comment avez-vous connu le forum ? Caterina ~
as tu bien lu le règlement ? J'en ai soupé de "My Taylor is Rich"..