Amalia Williams ♥ [Modifications apportées]

Nom : Williams.
Prénom : Amalia.
Age : 18 ans. (15/04)


Nationalité : Japonaise.
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.


Groupe : Fury is power.


Classe : 3ème année.
Club : Derrière le masque/Seika's pretty spirit.
Situation financière :Aisée.
Baito / Fonction : Célèbre mannequin.
Logement : Interne.


Personnage de l'avatar ? Sae Kashiwagi de Peach Girl.


Keep a secret ? 
Des secrets ? Elle en a tellement.. 
Amalia n'a pas un bon souvenir de sa scolarité: Au collège elle était mise à l'écart par les filles de sa classe et elle a été victime d'harcèlement au lycée.
Elle a assistée au suicide de sa mère lorsqu'elle avait 10 ans et a faillit être enlevée lorsqu'elle avait 13 ans.. Elle ne garde aucun souvenir de ces deux évènements, la raison tiens en deux mots: amnésie lacunaire, communément appellée mémoire sélective. 
Pour finir, celui qu'elle croyait être son père n'est pas son père biologique..


En apparence je suis ...
Amalia est une belle jeune femme de 18 ans d'origine américaine. Elle dépasse facilement la taille moyenne des japonaises pures souches avec son mètre 75, il s'agit d'un de ses rares complexes: en effet, petite, la plupart de ses camarades utilisaient sa grande taille pour se moquer d'elle, depuis c'est resté et même si elle essaye de passer outre en portant tout de même des talons de temps à autre dans une attitude "je-m'en-foutiste", l'attaquer sur ce sujet est l'un des moyens les plus efficaces que vous aurez pour l'atteindre sur son physique. En voyant sa silhouette de rêve on se rend vite compte qu'elle n'a pas été un mannequin connue sur la scène mondiale pour rien: Avec ses jambes interminables en plus d'être longues et fines, son ventre parfaitement plat, sa poitrine prononcée et sa taille fine, elle fait des envieuses facilement.
Amalia est mince et élancée.

Son abondante et raide cheveulure noire a été récémment coupée .

Sa peau est ce dont elle prend particulièrement soin avec divers crèmes ou gommages et ça se voit. Bien que possédant un joli teint crème, ses joues sont d'une belle couleur rosée sans avoir reccours à une once de blush, il s'agit de sa carnation naturelle. Peu de personnes le savent mais si Amalia prend si soin de sa peau ce n'est pas seulement par plaisir.. Autant, la simple utilisation d'une crème rend sa peau aussi belle que si elle avait utilisé du Botox, autant il suffit qu'elle oublie de s'en mettre une seule et unique fois pour que le lendemain celle-ci soit proche d'une sècheresse cutanée.. Dur de s'en douter lorsqu'on voit sa peau fraiche et bien réveillée dès la première heure de cours.
Amalia possède un visage ovale aux traits très fins et délicats, lui donnant ainsi un visage de poupée.

Par ailleurs ses yeux en amandes sont pourvus de cils noirs, longs et épais qui mettent en valeur leur couleur. Pour les maquiller, elle met simplement du mascara et un coup d'eye-liner et de crayon noir afin de souligner son regard et sa couleur.
Ses yeux sont d'une couleur inoubliable et également sa fierté: Aussi turquoises que les Caraïbes, ils sont cyans et possèdent des reflets verts, d'un vert très pur et lumineux. Son regard est très percant.
Lorsqu'on la connait de nom, on est persuadée qu'il s'agit d'une femme superficielle, manipulatrice et séductrice, pourtant si vous allez lui parler, vous seriez surpris d'y trouver une toute autre attitude et surtout par son regard refletant une honnêteté certaine.

Prenons un exemple anodin: Vous avez besoin d'un stylo en classe mais aucun de vos camarades voisins n'en possèdent, dernier voisin à qui vous n'avez pas encore demander: Amalia. Vous rassemblez votre courage et lui demande si elle possède l'objet en question. Regard surprit de sa part, premièrement ce n'est pas habituelle pour elle qu'on lui demande ce genre de chose et deuxièment quand on vient en cours on vient avec ses affaires, non ? Néanmoins, elle répond positivement à votre requête et vous tend son deuxième stylo en vous conseillant de ne pas l'oublier demain, mais son ton n'est pas condescendant ou hautain comme vous l'auriez imaginé, elle vous a parlé comme n'importe qui l'aurait fait. Légèrement surprit, vous acceptez son stylo en hochat la tête au conseil qu'elle vous à donner.
Le cours se termine et vous l'interpellez avant qu'elle ne parte. Vous voulez lui rendre son stylo. A nouveau, elle vous jette un regard surprit puis vous dis qu'elle ne voit pas l'intérêt que vous le lui rendiez maintenant puisque les cours ne sont pas terminés, elle vous dit de le lui rendre en fin de journée. Encore une fois aucune marque de superficialité, elle se contente de vous expliquez le manque de logique qu'elle trouve dans votre action. Vous gardez donc son stylo, vous demandant si les rumeurs sur elle ne seraient pas un peu amplifiées..

D'une attitude calme, rebelle et un peu froide, elle ne vous sautera pas dans les bras en espérant que vous soyez les meilleurs amis du monde autant le dire tout de suite, mais contrairement à vos apréhensions ce n'est pas sur votre physique et votre popularité qu'elle jugera si vous êtes "dignes de son attention" mais plutôt sur vos attentes la concernant, autant si vous lui parlez en toute honnêté sans arrière pensée, vous pourriez devenir une connaissance amicale et peut-être déboucher sur une amitié, autant si vous voulez devenir son ami pour accroître votre popularité ou parce que vous avez certains desseins où elle pourrait avoir son utilité, elle sera d'une froideur et d'une presqu'impolitesse extrème car l'une des meilleures choses que lui a permit d'acquérir le mannequinat c'est de déceler les motivations d'une personne qui vient lui parler.

Ses sourcils sont fins et bien dessinés. Pour eux elle met une légère touche de crayon, rien de plus.
Lorsqu'elle rougit ses iris prennent une jolie couleur aigue-marine.

Ses lèvres charnues en forme de coeur sont d'une ravissante couleur corail dont elle se contente de mettre du gloss ou du rouge à lèvres corail proche de leur couleur d'origine.
En effet, Amalia préfère être naturelle quand elle se maquille.

Elle a une démarche légère et fluide qui se répercute sur chacun de ses mouvements et arbore la plupart du temps une expression neutre et impénétrable.

En ce qui concerne sa garde-robe, Amalia est plutôt classique-chic et elle porte surtout de la haute-couture, vestige de sa carrière de mannequin. Ses couleurs favorites sont jade et menthe à l'eau, elles font parti ce sont celles qui lui vont le mieux avec le turquoise et l'émeraude.
La brune possède également de nombreuses pièces de ses séances photos, qu'elle a eu le droit de récupérer.

Autant le dire, elle ne passe jamais inaperçue puisqu'elle a toujours l'air de sortir d'un défilé. De toute manière, même vétue d'une tenue tout à fait ordinaire telle qu'un t-shirt blanc, un jean skinny et des bottes en denim noir, sur elle ça paraît toujours mille fois mieux.
Amalia fait partie de ce type de filles qui peuvent tout porter, ce qui constitue un atout majeur pour sa carrière.

Concernant les bijoux, la lycéenne préfère ce qui est simple mais beau. Elle a aussi un petit faible pour les gris gris, que vous pouvez voir accrochés à ses sacs, sa trousse, ses vêtements.. C'est ce qui donne une touche plus personnelle à sa chambre d'internat où plusieurs gris gris trône sur son bureau.

Et à l'intérieur ...
Amalia plait autant de par l'assurance et la détermination qu'elle dégage que par la qualité de ses aptitudes intellectuelles.
Elle a une intelligence pratique doublée d'un esprit analytique et elle a souvent tendance au réalisme.


Perfectionniste et ayant de bonnes capacités d'organisation, cela la rend apte à commander et à prendre la première place et elle n'apprécie guère de n'être qu'une simple executante, étant d'un naturel autoritaire. Retenez ça, ce n'est vraiment pas son truc de suivre quelqu'un d'autre qu'elle-même et de se faire donner des ordres.
Voulant toujours obtenir la première place et être la meilleure dans tout ce qu'elle entreprend, elle n'hésite pas à user de coups bas pour gagner lorsque la personne en question en a elle-même utilisé contre elle, ce n'est pas quelque chose de mal pour elle, elle ne fait que traiter cette personne comme elle traite les autres et elle se fiche de se salir les mains à son tour.
Pour la jolie brune, la fin justifie les moyens et cette perception des choses lui font manquer cruellement de sensibilité.
Réaliste, la compréhension et le tact envers autrui lui font complètement défaut et elle peut facilement blesser les autres sans le vouloir même si cela peut sembler volontaire. Ce manque de compréhension envers elle et les autres est l'un des facteurs principaux de sa marginalisation.


Amalia est quelqu'un de très solitaire et plutôt marginale, de ce fait, elle est une personne très éloignée du superficiel et du matérialiste malgré les apparences.
Ayant été victime de rumeurs complêtement fausses et certaines persistants encore aujourd'hui, elles lui passent complêtement au-dessus de la tête à présent.
Si vous lui rendez le service le plus insignifiant qui soit elle tiendra fermement à vous rendre la pareille et il est inutile d'essayer de la convaincre que ce n'est pas nécéssaire, elle a un code d'honneur très stricte. Ce n'est pas de la générosité en réalité, c'est plutôt qu'elle ne supporte pas devoir quelque chose à quelqu'un.
Elle assume d'ailleurs toujours ses actes et ses paroles, elle ne modifiera jamais ses dires pour avoir le "joli rôle".


Observatrice et perspicace, elle se méfie de tout et part du principe que tout le monde joue un rôle et que si certains s'approchent d'elle c'est uniquement par intérêt. Cette attitude provient d'une trahison de la part de son ex-meilleure amie.



Extrèmement intérioriste, elle emagasine tous ses sentiments et ne les montre jamais à quiconque, sauf à ceux en qui elle a confiance et à qui elle tient vraiment mais encore elle fait tout son possible pour ne rien leur montrer.
Elle donc sait parfaitement cacher ses véritables sentiments et arborer un air neutre même lorsque ça va mal, c'est presque devenu une seconde nature chez elle.


A cause des déceptions qu'elle a vécu avec les relations humaines, elle est très froide et pour cause elle ne fait jamais d'efforts avec les autres car elle ne veut pas s'entendre et encore moins se lier avec eux.
Amalia apparait donc comme une jeune femme belle, désagréable, hautaine, égoïste, mystèrieuse et orgueuilleuse. Elle passe aussi facilement pour une playgirl/une piqueuse de copains ou une peste à cause de son physique trop avantageux.


Si elle se montre si forte et indifférente, c'est car elle refuse de montrer une seule faiblesse que l'on pourrait retourner contre elle.
Amalia a saisi assez vite le "chacun pour soi" qui s'applique parfaitement dans la vie réelle, c'est pourquoi elle cache tout sentiment de faiblesse afin de ne pas être manipulée.
D'ailleurs derrière cette barrière de détermination semblant sans failles, Amalia a elle-même ses propres doutes la concernant et il n'est pas rare qu'elle se remette en question.


Elle aime beaucoup lire et son armoire est remplie de livres. Elle apprécie particulièrement les grands classiques, les romans policiers et les poèmes.

La musique c'est un peu son échappoir lors des moments durs qui lui permettent de faire face à la réalité. Incontestablement classique, pour elle ce genre musical est le meilleur pour faire ressentir des sentiments et pour hurler la douleur. Petite elle adorait les comédies musicales et ce n'est pas quelque chose qui a changé.

Particularités:

Amalia est très perfectionniste, elle veut toujours être la meilleure dans tout ce qu'elle entreprend même lorsque c'est pour une durée courte. C'est donc non sans surprise qu'elle est toujours dans les premiers de la classe et qu'elle est une ex icon de la mode. Autant le dire, elle ne s'engage pas quelque part si ce n'est pas pour gagner.
Et pourtant, la jeune fille s'ennuie, elle a toujours l'impression qu'il lui manque quelque chose et même si cela s'est atténué avec le mannequinat, cette impression commence à revenir et la jeune femme ne parvint pas à être comblée malgré tout ce qu'elle peut entreprendre.
En réalité, ce manque vient du fait qu'elle ait arréter le violon et le chant à ses 10 ans, cela est dû à un traumatisme qui l'empêche de ne serait-ce toucher un violon. Pourtant, ces deux choses sont les seules capables de faire disparaitre le vide qu'elle cherche à combler depuis tant d'années.



Once upon a time ...
Pour raconter l'histoire d'Amalia il faut d'abord remonter à celle de ses parents: Mason Williams et Taylor White.
Les parents de Mason dirigeait une multinationale d'automobile implantée en Amérique, en Russie, en France et au Japon. Mason ne voulait pas de ce chemin que ses parents avaient tracé pour lui et comptait bien "faire sa vie". En attendant, pour ne pas se faire couper les vivres, il faisait comme si il était d'accord.

Lors de sa dernière année de lycée, son amie Rosalina White lui a présenté sa soeur jumelle: Taylor. Un coup de foudre opéra entre eux pourtant si différents et ils se mirent en couple par la suite. Cette jeune femme si libre et aventureuse renforça ses convictions sur son envie de suivre son propre chemin et une fois son bac en poche il alla étudier le droit à Harvard sans même prévenir ses parents qui n'approuvèrent jamais son choix.

Taylor le suivit à Cambridge et entama le début d'une carrière artistique avant de rentrer réellement dans le monde du cinéma.
Son mariage avec Taylor fut sujet à une dispute monumentale avec ses parents qui n'avait jamais aimé Taylor, qui n'était sous aucun rapport un bon parti pour leur fils d'après eux, et Mason coupa définitivement contact avec eux.

Mason entra dans un cabinet très réputé au niveau mondial mais aussi international grâce à ses connaissances linguistiques et il eut par la suite une promotion qui comprenait une mutation au Japon mais qui constituait un pas énorme pour sa carrière. L'ayant toujours encouragé à suivre sa passion, Taylor le suivit dans le pays. Néanmoins, elle continuait à se rendre en Amérique pour des rôles sur une durée plus ou moins longue. Et un jour elle lui annonça qu'elle avait eu une aventure et qu'elle était enceinte.

C'est là que débute réellement l'histoire d'Amalia. Elle a donc grandi dans ce l'on appellerait un foyer brisé. Son père n'était que rarement présent et lorsqu'il l'était, ses parents ne faisait que se disputer.

"Amalia, 6 ans, est roulée en boule dans son lit, elle sanglote doucement et pose ses mains sur ses oreilles. Depuis sa chambre, elle entend des éclats de voix provenant du salon.

-Tu m'avais dis que c'était juste une collègue ! Comment oses-tu !

-Tu crois être bien placée pour me dire ça peut-être ?!

-J'ai commis cette erreur une seule fois ! Mais toi ça fait des années que tu continues !

-A qui la faute d'après toi ?! Tu n'arrêtes pas de te pavaner avec la preuve vivante de ton infidélité !

-Tu n'as pas le droit de parler d'elle comme ça ! Ce n'est qu'une enfant !

-C'est la cause de nos problèmes et tu le sais aussi bien que moi !

Amalia serre son oreiller contre son corps menu et le col de son pyjama devient mouillé de larmes."

Malgré cela, elle a eu la chance d'avoir une mère présente et très aimante. C'est elle qui lui apprit l'anglais, l'italien et surtout le violon. Elle connu les comérages dès son enfance, il faut dire que dans ce pays, les sujets considérés comme tabous sont également sujets au mépris et aux ragots des autres.

"Une belle jeune femme marche main dans la main avec une fillette très mignonne le long d'un quartier chic avant de ralentir le pas devant un loft.

-Oh bonjour ! s'exclama Taylor d'un ton joyeux en saluant deux voisines qui se trouvait dehors.

-Hum bonjour.

-Bonzour, gazouilla Amalia d'une voix fluette tandis que sa mère l'entrainait à l'intérieur.

-Je n'arrive pas à croire qu'elle puisse la sortir ainsi aux yeux de tous comme si de rien été, confia l'une d'elle en chuchotant. Elle est née d'un adultère vous savez !

-Non ?!

-Si, ça s'est passé il y a quelques années, confirma-t-elle. Et pourtant elle lui a donné naissance et l'a élevé.. Alors que c'était le fruit d'un échec ! "

Concernant sa scolarité, Amalia était le genre d'enfant que l'on qualifierait de marginal. Au milieu de tous ses japonais, elle détonnait beaucoup trop et elle fut rapidement mise de côté. Il faut dire ce qu'il est: la différence est méprisée.
Le suicide de sa mère fut un épisode très douloureux.

"Maman, ça ne va pas ? Tu es toute pâle !

-Ne t'en fais pas mon coeur, ça va aller.. Et si tu jouais un peu pour me détendre ?

-Oui, d'accord !

La brunette sortit son violon et commença à jouer un air de classique très apaisant que sa mère lui avait appris.
Une fois qu'elle eut fini, elle ré-ouvrit les yeux et vit que sa mère s'était endormie. Elle sourit et embrassa son front. Un détail la frappa alors et elle se figea. Elle prit sa main en vitesse et paniqua lorsqu'elle constata qu'elle ne sentait pas son pouls. Elle se jeta sur le téléphone pour appeller son père mais celui-ci ne répondait toujours pas après la 5ème sonnerie. "

Après ça ses souvenirs étaient flous et se superposaient les uns aux autres. Elle se souvenait vaguement avoir finit par appeller les secours, leur arrivée, sa mère dans l'ambulance, l'hôpital où son père avait fini par arriver..
Sa mère s'était suicidée. Amalia ne réussit plus à toucher à son violon, persuadée que c'était elle qui était responsable de sa mort. Ses réultats scolaires qui étaient relativement corrects descendirent en flèche. La petite ne voulait plus aller à l'école, elle voulait juste restée dans son lit et ne plus en sortir. Finalement, c'est son père qui la fit sortir "de force" de son état de larve.. Par une gifle magistrale mais qui eut au moins le mérite d'être efficace.

"Amalia fais-moi le plaisir de te reprendre sur-le-champ. Cesses d'être aussi faible, ce n'est pas comme ça que tu réussiras quoique ce soit. N'oublie jamais que la vie est un combat, à toi de voir si tu préfères être la perdante ou la gagnante. En attendant sors de ce lit, va te doucher et t'habiller, je t'emmène à l'école, et je te conseilles vivement de remonter ta moyenne catastrophique."  

C'est comme ça qu'elle se plongea dans les études pour ne plus penser à la mort de sa mère et que ses résultats passèrent de corrects à excellents. Et à autre raison, afin de faire la fierté de son père et d'en obtenir un peu d'amour. Sa nounou ne fut là que pendant quelques temps, le temps qu'elle apprenne à se débrouiller toute seule. Elle était donc déjà parfaitement autonome à l'âge de 11 ans.
Mais que pouvait-elle faire lors des vacances scolaires ? Il n'y avait pas cours, comment pouvait-elle occuper son esprit ? Elle s'abonna alors à la lecture.

Entre temps, l'adolescence était arrivée et étrangement elle passa de différente à belle aux yeux des autres. Si elle devint populaire auprès des garçons, elle s'attira aussi les foudres des filles.
A 14 ans, Amalia finissait par s'ennuyer, elle adorait lire et cela la distrayait mais il lui manquait quelque chose.. Elle n'avait à faire aucun effort pour se maintenir première de la classe, elle avait besoin.. D'un défi, oui c'est ça. Quelque chose de nouveau qui la pousserait à se dépasser.
Et ce quelque chose portait le nom de Kyôko Nishimura.

"Elle sortait des cours et prenait le chemin habituel pour rentrer chez elle. Mais ce jour-là, une femme l'avait abordé. Ayant reçu tous les avertissements sur ce genre de situation, elle eut la présence d'esprit de reculer.
Cela avait fait rire la japonaise.

-Allons, allons ! Je n'ai pas l'intention de te faire du mal. Je m'appelle Kyôko Nishimura. Je travaille à l'agence Higashiyama, annonça-t-elle en lui tendant sa carte. On est à la recherche de nouveaux visages.

-Qu'est-ce que vous voulez que ça me fasse ? s'enquit la collégienne en fronçant les sourcils.

-Je trouve que tu es vraiment jolie.. Ca te dirais de débuter dans le mannequinat ?

Amalia cligna des yeux, hébétée avant de redresser la tête et de la fusiller du regard.

-Non.

Elle contourna Kyôko et reprit son chemin."

A ce moment elle pensait que c'était la dernière fois qu'elle la voyait mais elle était revenue au même endroit pendant plus d'une semaine.. Si bien qu'elle avait finit par accepter qu'elle l'emmène dans un café pour en discuter.

"Amalia soupira en observant la carte de visite de Kyôko.

-Vous êtes vraiment un agent de mannequinat alors.

-Hi hi, tu en doutais ?

-Pour la centième fois, je vous répète que votre demande ne m'intérèsse pas, soupira-t-elle en posant sa carte sur la table et en se levant de sa chaise.

-J'ai une question. Es-tu satisfaite de ta vie de maintenant ? questionna-t-elle, la tête entre ses mains en la regardant en coin.

Amalia fronça les sourcils devant sa question tandis que la jolie japonaise continuait de la fixer sans ciller.

-Qu'est-ce que vous voulez dire ? En quoi ça vous intérèsse ?

-Je n'ai pas de réponse mais.. J'ai la conviction qu'il existe au moins une chose qui te passionne. Ce quelque chose qui te stimulerait davantage.

-Ce ne sont pas vos affaires !

-Ne t'ennuies-tu pas de ta vie ? Je peux te faire découvrir un tout autre monde que celui que tu connais actuellement. Tu n'as pas envie de tenter une nouvelle expérience ?"

C'est finalement comme ça qu'elle avait fait ses débuts. Kyôko ne lui avait pas menti, le mannequinat était un tout autre monde que celui qu'elle connaissait. Elle avait pu voir l'essence même de la superficialité et de l'hypocrisie, mais pourtant elle ne regrettait pas. Elle avait pu se lancer de nouveaux défis, cela avait rendu ses journées plus attrayantes et surtout elle avait découvert le goût de la compétitivité. Elle ne s'ennuyait plus autant qu'avant où il lui était impossible de se donner réellement du mal, elle était toujours première en cours et n'avait jamais eu besoin de se surpasser contre un quelconque "rival".

Le mannequinat c'était différent, c'était une véritable guerre où tous les autres mannequins étaient des rivales, où il fallait utiliser tous ses atouts lors de castings.
Les coups-bas régnaient pour éliminer celle que l'on considérait comme sa plus grande rivale lors d'un casting ou sa rivale tout court. Amalia en avait déjà était victime elle aussi. Mais cela ne la dérangeait pas, elle pourrait presque remercier ses horribles filles. Grâce à ça elle avait apprit à improviser très facilement, à utiliser ces coups-bas en avantage et surtout à jouer la comédie lorsqu'elle ne pouvait rien faire pour réparer les dégâts.

Elle n'était pas particulièrement fière de ce qu'elle avait déjà fait dans ce genre de situation, où les auteurs des dégâts étaient souvent discréditées et voyaient leur carrière s'éloignée, mais elle ne se le cachait pas pour autant. Elle savait qu'elle s'était comportée comme ces filles en jouant la comédie mais après tout, à la guerre comme à la guerre.

Sa 2ème année de lycée connu un épisode important. C'est à ce moment qu'elle rencontra Yuka Shibata. Alors que les filles l'avaient toujours mise à l'écart, elle fut la première à venir la voir et à lui parler, alors ça l'avait rendu heureuse sur le coup.
Yula l'avait intégré à son cercle d'amies et elle avait pu devenir plus sociable.
Et pourtant, cela n'a duré que jusqu'à sa troisième année.. Amalia se souvenait parfaitement bien du jour où tout avait dégénéré.

"Dans les toilettes du lycée, un groupe de fille est réunie autour d'une lycéenne au carré plongeant.

-Tu es sèrieuse ? s'exclama l'une d'elle. Iru a dit qu'il aimait Amalia ?

-Quoi ? Alors que Maki l'aime depuis tellement longtemps !

-Amalia a prété ses notes et ses affaires à Iru et.., sanglota Maki.

-Je suis sûre qu'elle ne supporte pas qu'un garçon aime une autre fille qu'elle ! C'est pour ça qu'elle lui a fait croire qu'elle l'aimait !

-C'est dégueulasse ! renchérie une autre.

Les filles se turent en voyant le principal sujet de leur conversation sortir d'une cabine et aller se laver les mains. Amalia s'essuya les mains puis les regarda à travers le miroir.

-Je n'ai rien fais pour qu'Iru tombe amoureux de moi, alors arrétez d'essayer de me mettre la faute sur le dos. S'il n'aime pas Maki, elle n'a qu'à passer à autre chose, médire sur moi ne va rien changer.

-Quoi ?! C'est toi qui a préter tes affaires à Iru !

-Je ne crois pas que ce soit quelque chose pour laquelle vous pouvez me blâmer. Je n'ai fait que lui rendre un service, je ne pouvais pas deviner qu'il tomberait amoureux de moi.

-C'est ça ! Tu savais très bien que Maki l'aimait  !

-Et alors ? répliqua la brune d'un ton froid. Ce n'est pas parce que Maki l'aime que je dois couper tout contact avec lui. Et puis Maki, tu as besoin de tout ce monde pour te défendre ? Tu ne peux pas parler par toi-même ? Il est normal qu'Iru ne ressente rien pour toi, tu as bien trop peu de personnalité.

La lèvre inférieure de Maki trembla et elle se précipita dans les bras d'une fille avec une tresse.

-Non mais.. Comment t'oses faire encore pleurer Maki après ce que tu lui as fais ?!

-Demande pardon à Maki, tout de suite !

-Je n'ai rien fait qui puisse nécessiter des excuses, répliqua Amalia en détournant la tête, prète à partir.

-Alors ça, c'est tout toi ! Tu es vraiment égocentrique ! Si t'es dans notre groupe c'est juste pour qu'on puisse parler aux garçons ! C'est pour ça que Yuka t'as fais venir vers nous !

Amalia se figea avant de tourner le regard vers ce groupe de filles qui la fixait avec amniosité. Son regard accrocha celui de Yuka qui était restée en retrait depuis le début de la conversation.

-Yuka ? Est-ce que ce que dit Chizu est vrai ? demanda-t-elle légèrement incertaine.

Le regard ce celle-ci vacillait entre Amalia et Chizu, comme si elle ne savait pas quel parti prendre avant qu'elle ne regarde à nouveau Amalia.

-Tss.. Bien sur que c'est vrai ! répondit-elle furieusement. Pour quelle autre raison je serais devenue ton amie si ça ne faisait pas du bien à mon image ?

Amalia écarquilla les yeux et eut une expression mitigée entre le choc et la douleur.

-De toute façon c'est pas plus mal qu'on ne soient plus amies, j'en ai assez d'être ton faire-valoir ! continua-t-elle les joues rougies de colère.

-C'est clair ! A chaque fois qu'on sortait les mecs regardaient que toi !"

Puis l'harcèlement avait commencé.
Même si elle n'en avait rien montré, elle avait souffert evidemment. D'autant que même ceux qui n'avaient rien à voir dans l'histoire et qui ne connaissait même pas Maki s'y étaient mis.
Néanmoins c'est également durant cette période qu'elle rencontra Len Karino, le seul qui la défendra et qui deviendra son meilleur ami si ce n'est plus. Tandis qu'Amalia avait toujours eu du mal à montrer ses émotions et à sourir franchement, Len lui a toujours eu si peur d'être exclu qu'il n'osait pas dire ce qu'il pensait vraiment ou affirmer certains de ses goûts car considérés comme hors-normes. Ils eurent tous les deux une bonne influence sur l'autre.
L'harcèlement avait duré un moment jusqu'à ce que son père ne le découvre lors d'une de ses rares présences, où Amalia rentra avec son uniforme recouvert d'encre de chine. Il la plaça alors à Seika.
C'est avant d'y aller qu'elle se disputa avec son père et que celui-ci lui claqua-littéralement- qu'elle n'était pas sa fille.
Elle a donc appris de manière très brutale qu'elle était née d'un adultère.