Hiro Yagami Nom : Yagami
Prénom : Hiro
Age : 16 yo
Nationalité : Japonais.
Orientation sexuelle : Hétéro,
mais on ne sait jamais vraiment... Groupe : "Super Heroes"
Classe : 2ème année.
Club : Basket-ball.
Situation financière : Riche.
Baito / Fonction : //
Logement : Pensionnaire.
Personnage de l'avatar ? Kirigaya Kazuto / Sword art online.
Keep a secret ? Il a perdu son frère jumeau mais c'est un sujet tabou dans sa famille et pour lui aussi.
En apparence je suis ...Quand Hiro était enfant, il était petit et chétif… On a tous eu dans notre école ce gringalet que l’on bascule sans s’en rendre compte et qui croule sous un sac plus lourd que lui… et bien cet enfant c’était Hiro. Mais il y a quelques années de cela, une soudaine poussé de croissance exceptionnelle le fit passer du stade de gnome à celui de garçon normal. Et « être normal » quand on a été « le microbe » de la classe c’est vraiment appréciable.
Ce problème de taille réglé (sans mauvais jeu de mot x)) avec ses cheveux noir corbeau et ses iris foncées Hiro colle parfaitement au cliché du japonais standard mais il a pour lui un sourire à tomber qui, même s'il n'en est pas conscient, est son atout physique majeur. Bien-sûr il n'est pas parfait, loin de là... comme tout le monde il a des défauts physiques - des oreilles légèrement décollés, un teint un peu blafard, des genoux un tantinet trop osseux et la liste s’étend encore- mais ceux-ci reste très acceptables et rien chez lui ne le complexe particulièrement. Malgré une addiction au sucre, un mystère de la nature fait qu’il ne prend jamais le moindre gramme. Pourtant il passe son temps à manger car il adore tout ce qui est sucré ainsi que la junk food… Disons que la nature l’a gâté de ce côté-là.
En revanche côté vestimentaire c’est un peu bof. Avant d’intégrer sa nouvelle école il portait toujours l’uniforme de son bahut. Autant dire qu’il ne faisait donc aucun effort vestimentaire et qu’il ne voyait limite pas l’intérêt d’acheter des vêtements… pour le peu d’utilité qu’il en avait de tout façon. Disons que presque tous ces vêtements ont finir par devenir des pyjamas ou des tenues pour traîner à la maison. Depuis peu il prête un peu plus attention à ses habits mais la majeure partie du temps il arbore un style sportwear et le plus simple possible. T-shirt, jeans, baskets et basta le tout de couleur gris, noir ou bleu et l’affaire est dans le sac.
Et à l'intérieur ...Enfant Hiro était terriblement maladroit et tête en l’air. Né avec deux pieds et deux mains gauches c’était le genre de gamin que l’on ne pouvait pas laisser cinq minutes sans surveillance dans un magasin de peur qu’il ne se perde ou ne casse quelque chose. D’ailleurs on a tous eu dans notre école ce gosse qui s’entravait tout seul en marchant sur son lacet défait à la récréation, qui faisait tomber sa chaise en se levant pour sortir de classe et à qui il manquait toujours un gant, une écharpe ou un cahier en rentrant chez lui parce qu’il les avait perdus quelque part… Bref Hiro fût durant de longues années la maladresse incarné.
Heureusement le jeune homme est pourvu d’une détermination à toutes épreuves et c’est vrai qu’en général quand il veut quelque chose il l’a, quitte à s’épuiser ou à se rendre malade jusqu’à obtenir le résultat escompté. C’est ce trait de caractère qui a fait de lui le bon sportif qu’il est aujourd’hui et qui lui a permit de passer du statut de proie facile pour les autres gamins plus robustes à celui du mec plutôt cool. D’ailleurs il aime toutes sortes de sports mais plus particulièrement le badminton et le basket. En se découvrant des aptitudes sportives il a également acquis une bonne estime de lui-même, ce qui n’était pas forcément le cas avant. On est bien loin du garçon qui se croyant incapable de faire quoi que se soit de bien, laissait les autres lui marcher dessus. Aujourd’hui il ne se laisse plus faire et si on lui cherche des embrouilles à lui ou à ses amis, ça peut vite finir en bain de sang ! Il trouve cela vraiment déplorable que certains humains veuillent écraser leurs congénères sous prétexte d’appliquer la loi du plus fort et ça l’énerve tellement que dans ce genre de situations il perd le contrôle. Il n’aime pas l’injustice. Lui quand il n’aime pas quelqu’un il l’ignore il ne comprend donc pas l’acharnement.
Sinon c’est un garçon très serviable qui peine à refuser les sollicitations quand il s’agit de rendre service aux autres. Avec ses proches et ses amis il est attentionné, il s’inquiète souvent pour eux et pour leur bien être. D’ailleurs il est très possessif en amitié car il n’aime pas partager ses amis de peur que ceux-ci le délaisse ou l’abandonne ce qui peut parfois être compliquer à comprendre pour les autres.
Il cherchera toujours le positif et à oublier le passé pour aller de l’avant. Il n’est pas du genre à ruminer les erreurs d’antan ou les mauvais souvenirs mais plutôt à vivre le jour présent car il sait que le temps est compté pour lui comme pour tout le monde. Il est d’ailleurs toujours partant pour faire des conneries et s’amuser car chez lui l’ambiance oppressante laisse peu de place aux délires de ce genre.
Once upon a time ...(Attention pavé en approche dans 4... 3... 2... 1... xD)
Je me souviens que quand j’étais petit, à l’école, la maîtresse dessinait tout le temps un nuage à côté de mon prénom.
Les systèmes de notation à chiffres ou à lettres sont trop abstraits pour des enfants de maternelle alors on utilise des dessins pour simplifier les choses : « Un soleil » pour les élèves sages qui ont bien travaillé et « un nuage » pour les petits dissipés ou ceux qui ont fait un travail médiocre. Si « les nuages » pleuvaient pour moi c’était parce que j’étais toujours celui qui renversait tout, qui réussissait à se couper avec une feuille de papier ou qui finissait par se tâcher avec tout et n’importe quoi. Ou encore le loupiot qui rentrait les genoux en sang et couvert de boue après les récréations et que les maîtresses finissaient par garder à leurs côtés pour éviter toute catastrophe… En bref l’enfant que l’on ne peut pas quitter des yeux et qui demande une attention démesuré, ce qui, dans une classe d’une trentaine d’élèves est impossible à gérer. Malgré tout j’adorais l’école et je m’y amusais beaucoup avec mes petits camarades sans me rendre compte que j’avais peut-être un problème.
Quand on est enfant, on n’a pas forcément conscience de nos différences. Du moins pas autant que lorsque l’on devient adulte et que l’on prend l’habitude des normes. En grandissant on finit par remarquer nos failles… et c’est là que tout s’est enchaîné pour ma part.
Moi j’ai toujours senti que quelque chose me manquait sans savoir ce que cela pouvait être. Personne ne m’avait expliqué parce que quand on a 4, 5 ou 6 ans les adultes ne nous pensent pas capable de comprendre des choses trop complexes. S’ils peuvent parfois dessiner des « soleils » ou des « nuages » pour nous expliquer le bien et le mal, lorsque cette option ne fonctionne pas ils préfèrent jouer l’indifférence. Pourtant moi, j’aurai fait l’impossible pour qu’ils ouvrent les yeux sur ma personne et qu’ils me remarquent… ou plutôt qu’ils remarquent ce qui clochait chez moi. Combien de nuages devais-je accumuler pour que mes parents me parlent enfin ?
Cependant tout semblait coller dans ma vie. Un papa, une maman, une situation financière confortable, voir même bien plus agréable que dans la plupart des foyers. Qu’avait-on à envier aux autres ? Mon papa était haut placé dans son entreprise alors il y passait beaucoup de temps. Quant à ma mère, elle restait à la maison avec moi, elle ne sortait pas beaucoup et je passais mon temps agrippé à ses jupons, je dormais avec elle, je mangeais dans son assiette, bref j’étais collé à elle aussi souvent que possible. On avait une relation fusionnelle… je ressentais cette urgence de vivre avec elle, luttant le soir pour ne pas m’endormir de peur que ce sommeil ne nous sépare trop longtemps… ou pire définitivement.
Je ne remarquais pas les antidépresseurs qu’elle prenait car pour le gamin que j’étais à l’époque ce n’était ni plus ni moins que de simples bonbons… ni toutes ces beuveries le soir pour noyer son chagrin car dans ces moments là je la pensais juste « un peu fatiguée ». Les relents d’alcool dans son haleine ne me semblait pas répugnants mais simplement familiers. Ce n’est que bien plus tard que je compris que notre « foyer parfait » avait volé en éclat quelques années auparavant.
Un jour, durant ma dixième année, je rentrais de l’école en traînant mon sac comme un prisonnier trainerait son boulet derrière lui, vexé parce que des plus grands s’étaient amusés toute la journée à me surnommer « le têtard » en référence à ma petite taille… /pff/ Pour évacuer ma frustration contre eux et bien qu’ils ne puissent entendre je m’époumonais dans la rue « Bande de trous du’c… !! » hurlais-je faisant se retourner les quelques badauds qui passaient par là avant de taper un sprint jusqu’à chez moi. En arrivant à destination mon cœur sauta un battement lorsque que j’aperçus une ambulance garée devant la propriété. J’entrais par la porte restée grande ouverte, jetant mon sac dans un coin. Appelant « maman ? »… « Maman ?! » Les secours s’affairaient autour d’elle. « Maman ! Qu’est ce qui se passe ? » Elle était à moitié consciente, un pompier me prit en charge, me rassurant sur son état et comme j’étais un peu jeune pour qu’on me laisse ici tout seul on me confia à ma grand-mère. Mon père devait quant à lui se rendre au chevet de ma mère… Apparemment elle aurait pris une surdose de médicaments mais elle devait vite être remise sur pieds après un passage à l’hôpital. J’espérais que cela soit le cas. « Mamie, il lui est arrivé quoi à maman au juste ? » Ma grand-mère réfléchit un peu avant de me répondre : « Ta maman ne s’est jamais remise de l’accident tragique qui a… enfin tu ne te rappelles toujours pas Hiro ? » / « L’accident ? Mais quel accident ? » Je restais quelque peu hébété par cette révélation… Ma grand-mère poursuivit alors : « Les médecins ont dit que la mémoire pouvait te revenir, mais après toutes ces années tu ne te souviens toujours pas ? Vous étiez si jeunes c’est une tragédie… c’est sans doute mieux ainsi. »/
Toutes ces années où je ressentais que quelque chose n’allaient pas chez moi et si l’accident dont parlait ma grand-mère était la cause de cela. Je sentais bien qu’elle ne comptait pas en dire plus… c’était frustrant d’être si prêt de comprendre et pourtant non. « Je ne me souviens pas… Mamie mais qu’est ce qui ne va pas chez-moi ? » Elle me sourit « Tout va bien chez toi Hiro ne t’en fais pas… »
Une fois encore on m’épargnait la vérité. Pourtant cette nuit là, après avoir dîné et fais mes devoirs je ne parviens pas à dormir. Je pensais à ma mère bien-sûr, j’avais l’habitude de dormir avec elle… je ressentais doublement son absence cette nuit là. Ma grand-mère était déjà endormie. Je me levais donc et partis farfouiller dans le salon à la recherche d’une photo de ma mère qui pourrait me tenir compagnie à défaut de l’avoir en chair et en os à mes côtés. Je sortis quelques albums de famille d’un des placards où ils étaient tous entreposés, commençant à les feuilleter lorsqu’une boîte dans le fond attira mon attention. J’hésitais un peu avant de l’ouvrir mais la curiosité l’emporta. Finalement c’était encore des photos… beaucoup de photos de moi bébé, j’en observais quelques unes avant d’être frappé par un détail de taille. Il y avait un autre bébé à mes côtés sur presque toutes les photos. Un bébé trait pour trait semblable à moi au même âge. Un jumeau…
Repensant aux paroles de ma grand-mère au sujet de cet accident, le scénario se dessina rapidement dans ma tête. Ce vide que je ressentais depuis toujours, cette peur irrépressible de m’endormir seul ou de partir dans un sommeil éternel, tétanisé par un sinistre effroi ressenti prématurément face à la mort. Ce besoin d’attirer l’attention sur moi par tous les moyens pour combler une solitude bizarre que je ne pouvais m’expliquer… Tout cela dû à la mort tragique de mon jumeau était une certitude à présent. C’est ce que l’on appelle le syndrome du jumeau manquant.
Mais ce qui me perturba le plus ce soir là, face à cette découverte, fut mon absence de souvenirs de cette moitié qui me manquait terriblement. Comment peut-on être en manque de quelqu’un dont on ne se souvient pas ? Enigme pour le moins caustique. Et si le cerveau humain n’aime pas les paradoxes, avec moi il devait être servi… Finalement c’est comme ces gens amputés d’un bras mais qui continue d’avoir mal à ce membre manquant. Je mis quelques photos sous mon t-shirt avant de tout remettre en place. Ce soir-là je m’endormis de fatigue à force d’observer les photos de moi et de mon jumeau, sombrant dans un sommeil agité de cauchemars.
On m’avait laissé dormir ce matin là… Tant pis pour l’école. Mais je sentis une présence assise au bord du lit, j’ouvris donc l’œil. « Maman ? T’es revenue… » Elle me sourit. « Désolée… je vais mieux, je ne voulais pas te laisser seul plus longtemps. » Dans ses mains se trouvaient les photos de moi et mon frère avec lesquelles je m’étais endormi. « Vous étiez tellement beaux ensemble, identiques comme deux gouttes d’eau… même ton père avait parfois du mal à vous différencier… mais moi je connaissais vos visages par cœur, je passais des heures à vous regarder, fascinée par votre gémellité merveilleuse. Mais quand on a eu cet accident de voiture tous les trois les médecins n’ont pas réussi à sauver Haru, ce fût trop violent pour ce petit ange, il est parti… » Je me redressais sur le lit pour pouvoir enlacer ma mère et partager sa douleur. « Il me manque à moi aussi maman… depuis toujours. Mais ça va aller maintenant, on va s’en sortir… »
« On va s’en sortir… »
Je voulais croire en ça mais malheureusement il ne suffit pas de se répéter un souhait pour qu’il se réalise. En grandissant je compris que l’addiction aux médicaments et à l’alcool de ma mère n’allait pas aller en s’arrangeant et que ce qu’elle parvenait encore à gérer quelques années auparavant l’avait complètement submergé à présent. Mon père restait le pilier solide de la famille, se voilant la face en se consacrant avec ferveur à sa carrière. Quant à moi je tentais tant bien que mal de gérer ma mère. Tantôt elle partait dans des délires, promettant d’en finir avec tous ces problèmes, tantôt dans des crises de larmes incontrôlables, se confondant en millier d’excuses… Les cachets avaient accroît sa paranoïa et elle craignait qu’il ne m’arrive quelque chose alors pour oublier ses angoisses elle se noyait encore davantage dans l’alcool et c’est un cercle vicieux qui recommence inlassablement.
S’il est naturel pour un jeune enfant de tout partager avec sa mère, passé un certain âge le besoin de prendre son envol devient plus fort. Pourtant je passais mon temps à m’occuper d’elle, à lui faire à manger car elle était souvent trop déprimée pour penser à se nourrir, à la mettre au lit lorsque trop enivrée elle ne parvenait plus à tenir debout et même à sécher ses larmes des heures durant répétant que « Ça va aller... » même-si je commençais sérieusement à en douter. Je n’étais plus vraiment dans mon rôle de fils et cette relation fusionnelle finissait par nous étouffer mutuellement, ne vivant que l’un pour l’autre. Finalement son état se dégradant mon père et moi n’eurent d’autre choix que de la faire interner dans un hôpital de repos afin qu’elle se reprenne en main et qu’elle se désintoxique de toutes ses addictions. Voyant que j’avais besoin de souffler et de prendre du recul face à tout cela mon père me proposa d’aller étudier dans une école privée, certes chère, mais largement dans nos moyens. Mes résultats scolaires étaient corrects mais certaines fois j’avais du mal à conjuguer ma vie de lycéen avec la vie compliquée que je menais à la maison. M’éloigner quelques temps me ferait le plus grand bien c’est pourquoi je n’attendis pas la fin de l’année scolaire pour quitter mon ancien établissement et intégrer ma nouvelle école…
Le joueurPrénom / Pseudo : Miniyu
Age : 19 \o/
Ancien ou nouveau ? Nouveau.
Comment avez-vous connu le forum ? Par un top-site.
As tu bien lu le règlement ? |ok| by Sky <3