AYAME TOUKO Nom : Touko
Prénom : Ayame
Age : 16 ans
Nationalité : Japonaise
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Groupe : The Smart Ones
Classe : 1ère année
Club : La vie autour d'un bon bol de ramen ! (club cuisine)
Situation financière : Riche
Baito / Fonction : Ni l'un ni l'autre ?
Logement : Pensionnaire
Personnage de l'avatar ? Wyndia de Deathsmiles
Keep a secret ? INDIQUE ICI EN QUELQUES LIGNES LE SECRET DE TON PERSONNAGE.
En apparence je suis ...//
Et à l'intérieur ...« Ayame, tu es entrée dans ma vie il y a quatre ans. Tu y es entrée en te faisant supplier, trop fière que tu étais à vouloir exprimer un quelconque sentiment d'amour envers moi – peu importe, tu y es entrée. J'avoue que je n'ai rien fait pour t'en faire sortir. Et à vrai dire, il me semble que j'étais heureux lorsque cette bourrasque d'amour est venue trouver sa place en moi. Indépendante, responsable et absolument sublime, tu as su trouver les gestes et quelques rares mots pour me faire croire à un « nous ». Tu étais sérieuse, tu étais travailleuse. Tu étais sociable. Tu étais attentionnée. Tu étais amusante. Tu étais absolument parfaite. Aujourd'hui, c'est avec les yeux troubles et le cœur arraché que je t'écris. J'essaye de comprendre.
Je me rends compte à cette occasion que je n'avais conservé de toi que la meilleure facette et que j'avais occulté tout ce que je haïssais, tout le mal que tes silences me procuraient. J'avais fait de toi un idéal dénué de défauts ; j’avais même fait abstraction de ton cynisme omniprésent et ton sarcasme cinglant. Au fond, avec le temps, les images d'hier sont devenues imprécises et simplificatrices. Ce qui surnage au loin, floutés par des souvenirs idéalisés, ce sont les bons moments passés – j'en oublie presque tout ce que tu as pu faire pour détruire le lien qui nous unit, tu sais, ce qu'on appelle « le couple ». C'est dur de prendre conscience que je me suis trompé sur toi. C'est dur de réaliser que l'on a tout donné, que l'on s'est offert à une fille parce qu'on l'aimait, sincèrement. Et que, soudainement, sans aucune explication, un poignard nous transperce. Et que son possesseur n'est autre que la personne que l'on aime.
Tu ne te rendras jamais compte de la douleur morale et physique que tu m'infliges, car tu es vide. Ton corps, ton cœur, ton esprit : tout est vide. Tu n'es que néant, le mal qui vagabonde dans le cœur des jolies filles pour ensuite injecter ton poison infâme. Tu as tout détruit. Tu m'as volé mon innocence et ma joie... Pour me jeter comme un vieux mouchoir froissé, comme la dernière des ordures – d'ailleurs tu ne te prives pas de me détester pour être le pire des compagnons. La niaiserie et la bêtise de l'amour m'ont ramené sur ton chemin. Alors que tu connais mes souffrances, mes batailles, l'énergie que je déploie à construire un couple meilleur et à donner tout ce que je peux à qui en a besoin. J'attendais tellement de soutien de ta part, et c'est un lourd silence qui surplombe notre relation. Mais qui es-tu pour te permettre un tel comportement ? Un monstre aux allures d'humaine, un voleur portant un sourire d'ange...
Je ne parlerai même pas de la raison avec laquelle tu justifies notre rupture, cet argument gorgé de banalités à faire pleurer. Tu me quittes parce que « ça ne marche pas » ? A-t-on déjà entendu raison plus insipide que celle-ci ? Non, je ne te mérite pas, j'en ai bien conscience. Mais agis comme une adulte et exprime la vérité au lieu de dissimuler tes intentions sous un lit de mensonges. J'ai cru que tu en étais une, d'adulte. Mais je me suis bien trompé. Un enfant immature et capricieux qui pense pouvoir jongler avec les sentiments des autres sans aucun scrupule. Voilà qui tu es. Je sais, l'amour et la haine sont proches. Mais j'ai besoin de passer par cette étape pour te rayer entièrement, et faire en sorte que tu ne sois jamais entrée dans ma vie... »
Once upon a time ...J’imaginais encore que tout était perdu, à cette époque. Je n’avais alors que 11 ans. Je croyais que, jamais plus, je ne pourrais être heureuse. Qu’est-ce qu’être heureux, d’ailleurs ? Je ne crois pas l’avoir déjà été. Je ne crois pas qu’
il l’ait déjà été non plus. Je crois que sa vie n’a toujours été que malheur et détresse – tout du moins, à partir du moment où j’ai mis les pieds dans ce monde. Je crois qu’il m’a toujours détestée ; je crois même qu’il m’a maudite une dernière fois avant de s’envoler à jamais. Et pourtant, moi, je l’aimais, mon père. Je l’aimais si fort. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Il n'a jamais fait quoi que ce soit pour. Bien au contraire, il a tout fait pour que je le déteste, c'est ce que je crois. Mais, moi... Je voulais, non, j’espérais de tout mon cœur qu’un jour, peut-être, il en serait de même. Ses remarques cinglantes ne m'atteignaient pas, j'étais sûre, au fond de moi, qu'il ne le pensait pas. Tous ces pics, toutes ces insultes... j'en ai fait abstraction. Pendant 10 longues années. Et maintenant, papa... Tu n'es plus là. J’aurais préféré ne jamais entrer en ce monde. Je suis désolée, papa, d’être arrivée si soudainement. Mais pourquoi as-tu fait cela ? Pourquoi as-tu trompé la femme que tu chérissais tant ? Cette belle dame brune aux yeux noisette, celle avec qui tu étais marié. Pourquoi, papa ? Pourquoi l’as-tu trompée avec cette femme rousse, cette grande et riche couturière ; maman ? Je ne l’ai jamais connue, d’ailleurs. Tu t’es toujours occupé de moi ; et tu as toujours refusé de m’en parler. Tout ce que je connais d’elle, c’est son nom : Akane Kojima. Pourquoi n’as-tu jamais voulu répondre à mes questions ? N’ai-je donc pas le droit de connaître ma propre mère ?
En fait, je ne voulais pas la connaître. En tout cas, pas personnellement. Et pourtant, on m'y forçait ; ta mort m'obligeait à la rencontrer. J'ai tout fait pour rester avec belle-maman... mais elle ne voulait pas. Je n'avais apparemment pas le droit de rester chez toi, avec elle et ceux que j'ai toujours considérés comme mes frères. Non, ma génitrice réclamait ma garde, elle qui ne m'avait jamais porté la moindre intention. Pourquoi maintenant, dans un moment si critique que celui-ci ? Peut-être en profite-elle, je n'en sais rien. Ce que je sais, papa, c'est que je lui en voulais au moins autant que je t'en veux. Peut-être plus. Elle qui m'avait mise au monde, comment pouvait-elle renier ainsi sa propre fille ? Pourquoi me détestait-elle ? Elle ne me connaissait même pas... Mais, à vrai dire, tu n'as pas fait grand chose pour changer cela, pas vrai ? Je me demande seulement si tu avais encore contact avec elle. J'espérais la voir ici, mais elle n'est pas venue, apparemment. Il semblerait qu'elle ne se soit pas sentie concernée par ta mort, elle, la mère de ta fille ! Qui suis-je donc ? Rien d'autre qu'une nuisance... pour vous deux.
Je suis désolée, papa ! La maladie t'a emporté. Peut-être avais-tu encore des choses à me dire ? C'est ce que j'espérais... Mais tout ça n'est plus qu'un lointain souvenir, maintenant. Je ne peux rien changer au passé, tout ce qui me reste de toi sont des souvenirs et des regrets.
C’est les yeux troubles que je m’approchai du cercueil. Cette personne, ce n’était pas mon père ; il ne s’était jamais conduit comme tel. Je lui en voulais, je lui en voulais tellement ! Jamais je n’aurais pu lui pardonner la haine injuste qu’il me portait. Jamais il ne m’avait complimentée sur mes excellents résultats scolaires, jamais il ne s’était montré fier de moi, jamais il ne m’avait dit qu’il m’aimait. Et pourtant, j’avais tout fait pour qu’il me considère enfin comme sa fille, au moins une fois, avant de partir. Je sentis une vague de chagrin envahir mon corps, à tel point que j’en eus des frissons. J’étais prête à m’effondrer, mais un bras protecteur vint entourer mes épaules. Je tournai mon regard : Miyuki Touko. Cette femme que je considérais comme ma mère, cette femme qui m’avait élevée. Elle n’avait pourtant jamais témoigné d’affection envers moi. A croire qu’elle aussi m’en voulait. Et pourtant, aujourd’hui, elle me prenait dans ses bras. Elle n’avait jamais agi de la sorte, et ça me mettait mal à l’aise. Mais je n’avais plus le temps d’y penser. Je me laissai aller, relâchant les larmes que je retenais depuis le début. La fatigue semblait m’accabler, à tel point que je fermai les yeux et me laissai tomber dans un sommeil profond…
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Trois semaines s'étaient écoulées depuis la mort de papa
Le joueurPrénom / Pseudo : Oxymore
Age : 15 ans
Ancien ou nouveau ? Nouvelle
Comment avez-vous connu le forum ? Grâce à un top-site mais je ne sais pus lequel désolée.
As tu bien lu le règlement ? [ok] by Sky <3